SOLUCOM confirme ses objectifs annuels malgré un contexte difficile

20/07/2012 - 09:28 - Option Finance

(AOF) - Au premier trimestre, clos fin juin, de son exercice 2012/13, le chiffre d'affaires consolidé de Solucom s'est établi à 30,8 millions d'euros, en progression de 17%. A périmètre constant, la croissance organique trimestrielle du cabinet de conseil en management et système d'information s'est élevée à 5%. Avec l'entrée dans le périmètre des sociétés Alturia Consulting et Eveho, consolidées depuis le 1er avril 2012, la croissance totale est portée à 17%. Le taux d'activité des consultants, un indicateur de rentabilité, s'est élevé à 81% sur le premier trimestre, intégrant Alturia Consulting et Eveho. A périmètre constant, il s'est établi à 83%, chiffre stable par rapport au taux de l'ensemble de l'exercice 2011/12. Le trimestre écoulé a confirmé l'augmentation de la pression sur les prix de vente. A périmètre constant, le taux journalier moyen s'est inscrit en léger recul, une évolution conforme à celle anticipée sur l'ensemble de l'exercice (0% à -1%). " Ce repli a toutefois été compensé par des taux journaliers moyens supérieurs chez Alturia Consulting et Eveho ", a précisé Solucom. A l'issue du premier trimestre, le cabinet de conseil en management et système d'information a confirmé ses objectifs financiers annuels : réaliser une croissance totale supérieure à 13%, avec une croissance organique annuelle positive, accompagnée d'une marge opérationnelle courante à deux chiffres. Comme anticipé, l'exercice 2012/13 a débuté dans un contexte de marché difficile, illustré par un attentisme désormais installé au sein des grands comptes et des prix sous pression. En dépit de ce contexte délicat, le groupe a décidé de maintenir l'essentiel de ses actions de développement, en procédant toutefois à un léger ajustement de son plan annuel de recrutement.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/