(AOF) - Schlumberger, géant des services pétroliers, a annoncé un chiffre d'affaires de 10,45 milliards de dollars pour le deuxième trimestre 2012, contre 9,92 milliards au premier trimestre 2012 et 8,99 milliards au deuxième trimestre 2011. Hors charges et crédits, le résultat des activités poursuivies attribuable à Schlumberger s'établit à 1,4 milliard, en hausse de 8% comparativement au premier trimestre 2012. Hors charges et crédits, le BPA ressort à 1,05 dollar, contre 0,96 dollar au premier trimestre 2012. [-73]· l'issue de la cession par Schlumberger de son activité de distribution Wilson et de sa participation dans CE Franklin, le secteur Distribution a été reclassé dans les activités abandonnées. Toutes les périodes précédentes ont été retraitées en conséquence. Au plan international, l'évolution des résultats comparativement au premier trimestre a été soutenue par une croissance des activités en mer et dans les principaux marchés à terre. Les secteurs Amérique latine et Moyen-Orient et Asie ont enregistré une bonne progression, tandis que l'ensemble de la région Europe, CEI et Afrique a fait preuve d'une grande solidité. En Amérique du Nord, la débâcle printanière au Canada et la faiblesse du marché de la fracturation hydraulique à terre aux États-Unis ont grevé les résultats, quoique cette situation ait été modérée par une solide performance des autres activités à terre et dans le golfe du Mexique. Concernant les services, les capacités se sont encore contractées au cours du trimestre, notamment dans le domaine de la sismique, du logging et du forage. L'activité de Schlumberger Production Management s'est intensifiée avec le démarrage du gisement Shushufindi en Équateur, qui s'est bien déroulé, et les nouveaux contrats pour des travaux futurs obtenus dans le cadre de l'attribution de la zone de Panuco au Mexique en partenariat avec Petrofac. Dans ce contexte d'incertitudes, le groupe reste concentré sur les facteurs qu'il est en mesure de contrôler, à savoir la planification et l'exécution de nos travaux. Il prend actuellement de nouvelles initiatives pour élargir son leadership dans le domaine de l'exécution, et estime que ces mesures, alliées à sa robustesse internationale et à son portefeuille équilibré en Amérique du Nord, devraient lui permettre d'enregistrer à l'avenir une solide performance en termes relatifs.
Pétrole et parapétrolier
Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont adopté les dispositions permettant la mise en oeuvre des mesures restrictives adoptées contre le programme nucléaire iranien, dont l'embargo pétrolier. L'AIE considère que jusqu'à un million de barils de pétrole pourraient être perdus à la suite de cet embargo. L'Iran a menacé la communauté internationale de répercussions sur le détroit d'Ormuz, alors qu'environ un tiers du trafic pétrolier mondial y transite. Selon le FMI, l'arrêt des exportations de l'Iran pourrait provoquer une hausse du prix du pétrole d'environ 20% à 30%, le temps que les pays importateurs trouvent d'autres sources d'approvisionnement. L'Arabie saoudite s'est dite d'ores et déjà prête à augmenter sa production de pétrole de 25% si cela était nécessaire. L'AIE ne prévoit pas de perturbation sur le marché mondial du pétrole et ne juge pas nécessaire de puiser pour le moment dans les réserves stratégiques. En juin dernier, cette organisation avait remis sur le marché soixante millions de barils issus des réserves stratégiques, afin d'apaiser les tensions sur le marché pétrolier liées à la crise en Libye. FTB/ACT/