(AOF) - Le numéro deux mondial du soda PepsiCo a dévoilé un repli plus faible qu'anticipé de ses bénéfices au deuxième trimestre. Le concurrent de Coca-Cola a vu son bénéfice net reculer de 21% à 1,49 milliard de dollars, soit 94 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action s'est élevé à 1,12, supérieur de 3 cents au consensus Reuters. Le chiffre d'affaires a régressé de 2% à 16,46 milliards de dollars. La croissance organique a atteint 5% tandis que les volumes vendus ont augmenté d'1%. Wall Street visait 16,5 milliards de dollars. PepsiCo a réaffirmé tabler sur un bénéfice par action 2012 en baisse de 5%, qui était de 4,40 dollars en 2011, et sur des ventes en croissance comprise entre 0 et 5% à taux de change constants.
Agroalimentaire
Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/