AUBAY : hausse de 6,7% du chiffre d'affaires au S1

25/07/2012 - 18:35 - Option Finance

(AOF) - Le groupe Aubay a réalisé un chiffre d'affaires au premier semestre 2012 de 97 millions d'euros, en croissance de 6,7%. Au deuxième trimestre 2012, le chiffre d'affaires s'est établi à 46,8 millions d'euros en hausse de 5,9%. La société de conseil en technologies et intégration de systèmes a indiqué que le taux de productivité du semestre, qui s'établit à 91,6%, est quasi stable par rapport au premier semestre 2011 ( 91,7%). En France, la performance semestrielle est stable par rapport à la même période de 2011. Au second trimestre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 27,9 millions d'euros, en repli de 4,7%. Cette baisse s'explique principalement par un effet calendaire défavorable, avec deux jours de moins facturables par rapport au deuxième trimestre 2011. Le groupe a également enregistré un léger creux d'activité sur les mois d'avril et mai, avec une demande moins forte de la part des clients grands comptes, tous secteurs confondus. La demande s'est redressée au mois de juin, le taux de productivité revenant ainsi à un niveau standard. A propos de ses perspectives, la société de conseil en technologies et intégration de systèmes prévoit un chiffre d'affaires minimum de 193 millions d'euros sur l'ensemble de l'exercice. L'objectif d'une marge opérationnelle d'environ 8% sur l'exercice 2012 reste inchangé.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/