ASSYSTEM vise toujours une croissance organique supérieure à 5% en 2012

30/07/2012 - 18:15 - Option Finance

(AOF) - Assystem a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 427,1 millions d'euros au premier semestre 2012, en croissance de 14,1%. La croissance du spécialiste de l'ingénierie et du conseil en innovation a atteint 5,7% à périmètre constant. La croissance organique en France s'est élevée à 5,2%. Le groupe estime qu'il continue de prendre des parts de marché sur ses trois secteurs stratégiques (énergie, aéronautique, automobile), capitalisant sur sa capacité à gérer des projets complexes. A l'international (38% du chiffre d'affaires consolidé), l'acquisition de MPH a permis d'afficher une croissance globale de 29,8% et de prendre pied sur les marchés porteurs de l'énergie au Moyen Orient et en Afrique. La croissance organique est ressortie à 6,5% grâce à la dynamique des activités en Allemagne et au Royaume-Uni. " La Roumanie, la Belgique et le Canada continuent d'afficher de très fortes croissances ", a précisé Assystem. Le taux de facturation opérationnelle, une mesure de la rentabilité, s'est établi à 91,1% sur le semestre. Assystem confirme sa perspective de croissance organique supérieure à 5% sur 2012. Par ailleurs, le groupe continue d'examiner des dossiers de croissance externe. Il se montre particulièrement sélectif dans cette démarche dans la conjoncture actuelle, tout en conservant ses objectifs de croissance globale, en particulier à l'international.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/