ARTPRICE.COM reste déficitaire au premier semestre

03/09/2012 - 16:18 - Option Finance

(AOF) - Artprice.com, leader mondial des banques de données sur la cotation et les indices de l'Art, a réalisé une perte nette de 44 000 euros au premier semestre contre une perte de 169 000 euros au 30 juin 2011. Le groupe a également enregistré une perte opérationnelle courante de 262 000 euros contre une perte de 86 000 euros tandis que les produits des activités ordinaires se sont élevés à 2,3 millions d'euros contre 2,44 millions l'an passé. " Ces résultats confirment la maîtrise intégrale des coûts d'exploitation en période de crise économique mondiale et notamment sur le marché de l'Art ", indique le groupe par voie de communiqué.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Internet - FAI et sites internet

Selon une étude du Boston Consulting Group (BCG), d'ici à quatre ans, 3 milliards d'internautes existeront à travers le monde, contre 1,9 milliard en 2010. Cette croissance importante est tirée par deux tendances : l'accès à Internet sur les téléphones mobiles et tablettes, et le développement de l'Internet "social", avec le succès des réseaux sociaux. L'économie Internet devrait représenter une valeur de 4 200 MdUSD en 2016, contre 2 300 MdUSD en 2010. Parmi les pays du G20, le Royaume-Uni serait celui qui enregistrerait la plus forte contribution d'Internet à son PIB (produit intérieur brut). En 2016, Internet devrait représenter 12,4% de son PIB. C'est bien mieux qu'en Corée du Sud (8%) ou en Chine (6,9%), où le nombre d'internautes est en plein essor. Cette part serait également bien supérieure à celle existant dans l'Europe des 27 pays (5,7%), aux Etats-Unis (5,4%), au Canada (3,6%) ou en France (3,4%). Selon BCG, en encourageant les entreprises à être actives sur Internet pour resserrer les liens avec leurs clients, les pays pourraient améliorer leurs perspectives de croissance.

Communication - Medias

La baisse structurelle des ventes de la presse, qui devrait se poursuivre en 2012, a des conséquences sur toute la filière, en particulier sur la distribution. Le système français est partagé entre deux messageries : Presstalis (ex-NMPP) et les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Presstalis distribue 75% des volumes en France, dont la totalité de la presse quotidienne nationale, le reste revenant aux MLP. Ces dernières, plutôt centrées sur les magazines, grignotent des parts de marché en proposant des tarifs attractifs. Presstalis rencontre de grandes difficultés. Suite au départ de certains titres de Mondadori France ("Grazia" , "Biba" et "Top Santé") et "Le Point" pour les MLP, il a proposé d'allonger les délais de préavis de transferts de titre. Le CSMP (Conseil supérieur des messageries de presse) a voté une résolution en ce sens. Le CSMP veut également que le coût de distribution de la presse quotidienne nationale, supportée par Presstalis, soit partagé avec les MLP. Le redressement de la distribution de presse dépendra certainement de la capacité des acteurs à s'entendre sur ce point. FTB/ACT/