SECHE ENVIRONNEMENT abaisse ses objectifs annuels

03/09/2012 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Séché Environnement a réalisé un résultat net part du groupe de 6,2 millions d'euros au premier semestre 2012, contre 15,9 millions d'euros l'an dernier, soit une baisse de 61%. Le résultat opérationnel courant du groupe spécialisé dans la valorisation et le traitement des déchets a atteint 19,8 millions d'euros, en repli de 31,7%. Cette évolution reflète essentiellement la variation de l'EBE (-8,1 millions d'euros) mais également, pour -1,5 million d'euros les effets du changement de mode de gestion de l'incinérateur de Pau sur les charges concessives. L'excédent brut d'exploitation (EBE) s'établit à 41,6 millions d'euros, soit 20,0%, en recul de 16,3%. Sur la période, le chiffre d'affaires publié s'est établi à 212,2 millions d'euros, en hausse de 1,2%. Le premier semestre 2012 a été caractérisé par un retournement conjoncturel que Séché Environnement a ressenti au niveau de certains de ses marchés industriels (notamment traitements physico-chimiques et régénération de solvants) ainsi que la moindre disponibilité de l'incinérateur de Strasbourg, la contraction des marchés PCB et la baisse de volumes dans les métiers du stockage. Ainsi, la stabilité du chiffre d'affaires masque une dégradation du mix activités plus importante qu'anticipé, se traduisant d'une part, par une contribution inégale des filières à l'activité consolidée, et d'autre part, par des évolutions différenciées des métiers au sein des filières. L'endettement net consolidé est, lui, resté stable à 200,7 millions d'euros contre 199,6 millions d'euros un an plus tôt. A propos de ses perspectives, le groupe envisage désormais une croissance annuelle de son chiffre d'affaires hors IFRIC12 de l'ordre de 2% (y compris contribution des développements récents), lui permettant d'atteindre une marge de résultat opérationnel courant de l'ordre de 11% de son chiffre d'affaires hors IFRIC 12.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/