(AOF) - Tessi a réalisé au premier semestre 2012 un résultat net part du groupe de 11,3 millions d'euros contre 12,6 millions l'an passé. Le résultat opérationnel courant du prestataire de gestion et de traitement des flux d'information a atteint 19,3 millions d'euros sur la période, contre 20,8 millions. Après des résultats record en 2011, la marge opérationnelle courante consolidée revient à un niveau plus normatif à 15,2% du chiffre d'affaires (contre 16,6%). Le chiffre d'affaires est ressorti à 127,2 millions d'euros contre 124,8 millions l'an passé. L'activité du premier semestre 2012 affiche une progression de 2% et de 2,1% en organique. Dans le détail, l'activité de Tessi documents services progresse de 4,2% à 82,8 millions d'euros (+4,4% en organique). Malgré une pression sur les prix et une concurrence vive, la rentabilité opérationnelle courante reste élevée et s'inscrit à 11,7% (vs 13,3% au S1 2011). L'activité de Tessi marketing services est en repli de 11,2% à 17,5 millions d'euros. Les performances restent pénalisées principalement par une forte baisse de l'activité logistique. Les mesures de restructuration prises en 2011 n'ont pas suffi à compenser la baisse des volumes constatée sur ce secteur d'activité. Pour l'ensemble de l'exercice 2012, Tessi ambitionne de poursuivre sa croissance. " Les performances du groupe sur le troisième trimestre seront cependant pénalisées par une base de comparaison fortement défavorable du fait d'un niveau exceptionnellement élevé du troisième trimestre 2011 ", prévient le groupe.
Services aux entreprises
Le transport routier de marchandises (TRM) français souffre au sein d'une Europe élargie. Les perspectives sont incertaines pour 2012. Le Conseil des métiers terrestres de transports et logistique de France (TLF) considère que 65% des transporteurs s'attendent pour les six prochains mois à une stagnation ou un recul des volumes transportés. L'Observatoire du véhicule industriel (OVI) a évalué que, depuis la fin des années 1990, le pavillon français de TRM a été divisé par deux. La compétitivité des transporteurs français est pénalisée par des charges salariales lourdes par rapport à celles de leurs concurrents d'Europe de l'Est. Au déséquilibre concurrentiel s'ajoute la crise. Les performances des acteurs français se sont significativement détériorées sur les quinze dernières années. 40% d'entre eux affichent des déficits d'exploitation. Cela ne devrait pas s'arranger car, en 2013, la taxe kilométrique poids lourds, liée à l'application de la directive européenne, va encore alourdir de 5% à 8% les charges en France. FTB/ACT/