VERIFONE annonce des ventes décevantes

06/09/2012 - 14:09 - Option Finance

(AOF) - Verifone a annoncé au troisième trimestre, clos fin juillet, un bénéfice net de 33,7 millions de dollars, ou 34 cents par action, à comparer avec 26,3 millions de dollars, ou 28 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action du numéro un mondial des technologies de paiement électronique sécurisées, a atteint 75 cents, soit 5 cents de mieux que le consensus FactSet. En revanche, son chiffre d'affaires est ressorti en dessous des attentes à 489,1 millions de dollars (+54%). Le marché attendait 498 millions. La forte progression de l'activité s'explique en partie par l'intégration d'Hypercom. Au quatrième trimestre, Verifone vise un bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, compris entre 75 et 77 cents pour un chiffre d'affaires de 495 à 500 millions de dollars. Les analystes tablaient sur respectivement 74 cents et 521 millions de dollars.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Constructeurs informatiques

Le cabinet d'études Gartner prévoit une progression des ventes d'ordinateurs limitée à 4,4% cette année, soit 368 millions d'unités commercialisées. Il prévoyait initialement 10,9% de croissance du marché. Les PC devraient continuer à souffrir de la concurrence des tablettes. Gartner s'attend à ce que la commercialisation des "ultrabooks" (ultrafins), qui devrait être plus importante au second semestre, affronte la concurrence accrue des tablettes sous Android et Windows, mais aussi des nouveaux iPad. L'institut prévoit que la demande sera essentiellement tirée par les marchés émergents. Les ventes dans ces régions pourraient représenter 70% des volumes en 2016, contre 50% en 2011. Le succès des smartphones impacte également négativement les ventes de PC, car les terminaux de plus en plus "intelligents", qui permettent aux utilisateurs de consulter leur courrier électronique, Internet et les réseaux sociaux, constituent une bonne alternative à l'utilisation de PC.

Informatique - Editeurs de logiciels

Le cabinet KPMG estime que 80% des entreprises françaises ont ou vont démarrer un projet de migration de leur informatique vers le "cloud computing" en 2012. Les petites et moyennes entreprises sont plus enclines que d'autres à adopter ces nouveaux services. Selon le cabinet IDC, le "cloud computing" va permettre la création de près de 14 millions d'emplois dans le monde d'ici à 2015, dont 189 000 en France. En 2012, le nombre de postes dans le monde devrait atteindre 6,7 millions. En France, le "cloud computing" est devenu un enjeu majeur et les partenariats se multiplient. Cegid, le leader français des logiciels de comptabilité, va s'associer avec IBM pour accélérer le développement de ses offres en mode "cloud computing". Le groupe américain a investi plus de 300 MUSD depuis trois ans, dans des centres de données installés en France. De même, Atos donne naissance à un nouvel acteur européen sur le marché du "cloud computing", nommé Canopy, suite à son partenariat stratégique avec EMC et VMware.

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/