BELVEDERE confiant dans son plan de sauvetage (presse)

07/09/2012 - 09:03 - Option Finance

(AOF) - Frédéric Abitbol, l'administrateur judiciaire de Belvédère, pense que les créanciers donneront leur feu vert au plan d'apurement de passif qui leur a été proposé. "Le degré de confiance est fort sur le fait que les créanciers voteront le plan. C'est un bon accord", a expliqué Frédéric Abitbol à Reuters. Ce plan, destiné à effacer quelque 534 millions d'euros de dette, prévoit que le groupe de spiritueux rembourse ses créanciers grâce à des cessions d'actifs. Interrogé sur un éventuel adossement de Belvédère à un autre groupe, le PDG Krzysztof Trylinsli a dit n'écarter aucune piste.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le marché des "alicaments", ces aliments qui soignent, est un enjeu crucial. Il constitue encore un marché de niche, avec des ventes mondiales limitées à 6,8 MdEUR. Toutefois, ces ventes devraient être supérieures à 8 MdEUR dès 2013. D'après le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, le secteur est dominé par un géant de la pharmacie, l'Américain Abbott, avec 21% de parts de marché. Il se situe juste devant Nestlé (20%) et Nutricia (20%). Nestlé vient de se doter d'un institut de recherche dédié aux seuls alicaments, avec un budget de 415 MEUR. Son concurrent, PepsiCo, a inauguré en 2010 un institut de recherche sur la nutrition. Quant à Danone, il a racheté le spécialiste néerlandais de l'alimentation clinique Nutricia, le Britannique Complan et l'Américain Medical Nutrition. Les géants de l'agroalimentaire ne sont pas les seuls à être actifs sur ce créneau. Le laboratoire Pfizer a repris le fabricant danois de vitamines Ferrosan. Sanofi a acquis il y a trois ans le leader français des compléments alimentaires, Oenobiol. L'Institut Mérieux a, lui, ouvert une filiale baptisée "Mérieux NutriSciences". FTB/ACT/