Russell Investments prévoit une croissance annuelle de 2,1% aux USA

07/09/2012 - 10:16 - Option Finance

(AOF / Funds) - L'équipe de stratégistes de Russell Investments a mis à jour les Perspectives Mondiales 2012 du groupe et ajusté certaines de ses prévisions concernant le marché américain. En décembre dernier, les prévisions développées dans les Perspectives Mondiales 2012 se résumaient ainsi. Les marchés resteront volatils, tiraillés continuellement entre les risques baissiers faisant la une des journaux financiers et les nouvelles rassurantes provenant des entreprises. La croissance modérée des résultats des entreprises permettra au marché des actions internationales de générer des performances à un chiffre pour l'année 2012. L'Europe continuera à alimenter l'actualité financière. Les décideurs politiques interviendront pour prévenir l'effondrement du système financier, mais une récession semble inévitable en Europe. Jusqu'à présent, ces prévisions se sont avérées justes en 2012. Mais tout ne se passe pas exactement comme prévu. Russell Investments a donc révisé ses principales attentes pour 2012 en y apportant des modifications suivantes. Avec une économie et un taux de chômage légèrement moins bons que prévus en milieu d'année, l'équipe prévoit désormais une croissance du PIB réel de 2,1% pour l'année 2012 aux Etats-Unis. Elle a également revu à la hausse ses prévisions pour les indices Russell 1000 et S&P 500, à 760 et 1375 respectivement en fin d'année 2012, ce qui équivaut à une performance annuelle de 9%, ou légèrement supérieure à 11% en incluant les dividendes. Cet ajustement reflète des résultats meilleurs qu'attendus du côté des entreprises, et ce malgré une croissance économique moins solide que prévue. L'équipe a également réduit ses anticipations sur le taux à 10 ans américain qui devrait ainsi terminer l'année à un niveau de 1,8%. Malgré la dégradation des perspectives de croissance aux Etats-Unis, l'équipe de stratégistes ne croit pas à un scénario de récession et prévoit une croissance du PIB brut de l'ordre de 1,75 à 2,5% pour la fin de 2012 et 2013. Mais ils pensent néanmoins que ce rythme de croissance ne permet pas de réduire significativement le taux de chômage et anticipent donc une intervention de la Fed au travers d'une nouvelle série de mesures d'assouplissement quantitatives (QE3) pour le 4ème trimestre 2012 ou le 1er trimestre 2013. AUT/MAF