(AOF) - Les marchés actions ont fortement progressé cette semaine, soutenus par le discours de la BCE. Le CAC 40 a gagné 3,11% en 5 séances, clôturant ce soir à 3 519 points, au plus haut depuis le 21 mars dernier. Dans le reste de l'Europe, le constat est similaire : le Dax de Francfort a gagné 3,5% et le Footsie de Londres 1,5%. Aux Etats-Unis aussi, le bilan est très positif : le Dow Jones affiche à la mi-séance un gain hebdomadaire de 1,5% à 13 281 points. Jeudi soir, le S&P 500, indice de référence des gérants de fonds, a clôturé à 1432,12 points, son niveau le plus haut depuis janvier 2008. Les investisseurs ont salué les annonces faites en Europe par le président de la BCE, Mario Draghi. L'institution a confirmé le lancement d'un nouveau programme de rachats d'obligations souveraines sur le marché secondaire, potentiellement illimité et destiné à abaisser les coûts de financement des pays de la zone euro en difficulté, Espagne et Italie en tête. En montrant sa détermination à mettre un terme à la crise de la zone euro, Mario Draghi a éloigné les doutes sur la pérennité de l'euro. Pour preuve, la monnaie unique a progressé de plus de 1,5% cette semaine à 1,2792 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 21 mars dernier. Cet après-midi, les marchés ont toutefois été refroidis par la publication de données sur l'emploi aux Etats-Unis nettement inférieures aux attentes pour le mois d'août (96 000 contre un consensus de 125 000). Pour autant, certains économistes estiment que cette nouvelle preuve de la faiblesse de l'emploi pourrait inciter la Fed à agir pour soutenir la reprise. Au sein du CAC 40, les valeurs bancaires ont profité à plein de la BCE : Société Générale a flambé de 16,3% en 5 séances, talonné par Crédit Agricole (+15%) et BNP Paribas (+9,3%). Peugeot s'est adjugé près de 6,6% aujourd'hui (+10% sur la semaine) malgré son éviction du CAC 40, les investisseurs ayant déjà anticipé la nouvelle. FTB/MAF/500