(AOF) - Rougier a entamé des discussions avec IFC (membre de la Banque Mondiale et dont la mission est de promouvoir des investissements privés durables) sur les opportunités d'une collaboration. Celle-ci concernerait le financement par IFC de 22,7 millions d'euros par Rougier Afrique International (RAI, filiale de Rougier) sur la période 2012-16. Les investissements portent sur la modernisation des sites industriels et de la logistique, la construction d'une usine de cogénération au Cameroun et l'amélioration de la gestion des concessions forestières dans le bassin du Congo, dans le respect d'une gestion responsable selon les critères FSC. Ce projet de collaboration devrait permettre au groupe de bénéficier de bonnes conditions financières. Il s'inscrit dans la stratégie du groupe qui avait procédé à sa réorganisation juridique en trois filiales en juillet 2011 de manière à faciliter des financements différenciés selon les métiers et d'accueillir des partenaires au capital. Fin 2011, la CDC Gabon est entrée à hauteur de 35% dans RAI, permettant une étroite collaboration entre Rougier et l'Etat Gabonais.
Construction - Matériaux
La plupart des analystes financiers sont prudents sur le secteur et estiment que 2012 devrait être une année difficile. Si les volumes du marché mondial (hors Chine) devraient croître de 3,5%, les augmentations de prix sont jugées insuffisantes pour compenser la hausse des coûts de production. En revanche, malgré les difficultés anticipées de la construction en Europe du fait d'un climat économique morose, Fitch considère que les perspectives de crédit sont stables pour le secteur des matériaux de construction. Les entreprises bénéficient de bilans assainis, avec des niveaux de trésorerie élevés et un risque de refinancement limité. L'agence anticipe que cette année, les difficultés devraient être semblables à celles de 2011, avec une faible croissance de la demande et des marges en retrait. Les volumes ne devraient que faiblement croître sur les marchés matures. Ils pourraient même régresser dans certaines régions. La demande sera plus dynamique sur les marchés émergents, mais certains marchés (comme l'Inde) pâtiront de surcapacités et d'une hausse des coûts. FTB/ACT/