(AOF) - Les marchés actions européens ont terminé en ordre dispersé en attendant la Fed. Après avoir clôturé hier à un plus haut de près de 6 mois dans le sillage du feu vert de la cour constitutionnelle allemande au Mécanisme européen de stabilité, le CAC 40 a cédé 1,18% à 3502,09 points. Le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,02% à 2278,18 points. Aux Etats-Unis, les opérateurs font preuve d'un peu plus d'optimisme. A l'approche de la mi-séance, le Dow Jones progresse de 0,30%, signant à cette occasion sa quatrième séance de hausse consécutive. Les investisseurs attendent avec intérêt la décision monétaire de la Fed prévue à 18h30. Ils espèrent obtenir des indications sur un éventuel troisième volet d'assouplissement quantitatif, ou QE3, pour soutenir l'économie américaine alors que la situation de l'emploi reste fragile. Dernière preuve en date, le département américain du travail a comptabilisé 15 000 inscriptions au chômage de plus que la semaine précédente. 382 000 nouvelles inscriptions ont été recensées la semaine du 3 septembre alors que le marché attendait 370 000 inscriptions seulement. Pour autant, les anticipations d'une intervention de la Fed ont été contrariées cet après-midi par la hausse supérieure aux attentes des prix à la production en août (+1,7% contre un consensus de 1,1%). Certains économistes redoutent que ce mauvais signal sur les prix ne dissuade la Fed de prendre des mesures susceptibles d'alimenter l'inflation. A la Bourse de Paris, les valeurs à l'honneur hier ont plié sous le poids de prises de bénéfices. En hausse de près de 6% la veille, Crédit Agricole a abandonné 2,55%. Les réactions des analystes à l'éventuelle fusion entre EADS et BAE Systems ont dominé la journée. Perplexes devant le manque de synergie à attendre d'un tel rapprochement, Citi a dégradé EADS d'Achat à Neutre, tandis que Deutsche Bank est passée d'Achat à Conserver. Résultat, le titre a plongé de plus de 10%. FTB/MAF/