AEROWATT : condition suspensive levée dans le rapprochement avec JMB

17/09/2012 - 08:38 - Option Finance

(AOF) - Aérowatt et JMB Énergie, producteurs d'électricité verte en France, ont annoncé la levée de la condition suspensive dans le cadre de leur projet de rapprochement industriel du 18 juillet dernier. Les parties se sont données jusqu'à fin septembre 2012 pour la réalisation effective des opérations de cession par lesquelles les trois principaux actionnaires d'Aérowatt (Demeter Partners 25,69% du capital, Omnes Capital 18,21% et Viveris Management 21,16%), transféreront leurs actions Aérowatt à JMB Énergie au prix de 18 euros par action financé par un crédit-vendeur d'une durée maximale de 2 ans. Après transfert effectif de la participation des principaux actionnaires d'Aérowatt à JMB Énergie, cette dernière déposera un projet d'offre publique d'achat simplifiée (OPAS), sur la base de la même valorisation (18 euros par action Aérowatt), visant la totalité des actions Aérowatt qui ne lui appartiennent pas. Il est rappelé que JMB Énergie a également l'intention de mettre en oeuvre un retrait obligatoire sur les actions non présentées à l'OPAS si celles-ci ne représentent pas plus de 5% du capital ou des droits de vote d'Aérowatt.

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Trois consortiums, menés par EDF, GDF Suez et l'Espagnol Iberdrola, se lancent dans l'aventure française de l'éolien en mer. Ils ont déposé leurs propositions auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cinq champs sont concernés : Saint-Nazaire, Fécamp, Le Tréport, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Associé au Danois Dong et à Alstom, EDF est candidat à quatre de ces champs. Autour de GDF Suez, Vinci et l'Allemand E.ON se sont portés candidats avec Areva sur les trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer), et avec Siemens sur celui de Saint-Brieuc. Quant à Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, il s'est porté candidat sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc. Le gouvernement français doit révéler les résultats de son premier appel d'offres début avril. Les exploitants devront acquitter une taxe (fonction de leur chiffre d'affaires), dont la moitié sera versée au profit de la préservation du littoral, 35% sera consacré au développement d'une pêche durable et 15% aux autres activités maritimes. FTB/ACT/