OSIATIS détient 62% du capital d'ESR

18/09/2012 - 09:39 - Option Finance

(AOF) - Après la levée des dernières conditions suspensives et l'approbation le 14 septembre 2012 par l'assemblée générale des actionnaires d'ESR, Osiatis a souscrit à l'augmentation de capital d'ESR qui lui était réservée et dont il détient désormais plus de 62% du capital. Grâce à cette opération, la SSII souhaite développer un groupe leader des services aux infrastructures et des applicatifs connexes. Elle a souligné que l'ensemble constitué suite à ce rapprochement dispose de nouveaux atouts : des compétences renforcées et élargies en datacenters et réseaux, une croissance de chiffre d'affaires chez de grands clients des secteurs Banque/Assurance, Industrie et Télécom, favorisant des possibilités de cross selling et des offres en phase avec les évolutions du marché comme le cloud computing et l'arrivée massive des nouveaux appareils (smartphones et tablettes) dans le domaine professionnel. Une coordination commerciale va être immédiatement mise en place auprès des clients des deux sociétés afin de leur proposer l'ensemble des services et des expertises délivrés par Osiatis et ESR. Une communication interne sera menée pour accompagner cette démarche auprès des équipes.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Les grands acteurs sont plutôt optimistes pour 2012, et profitent de leur internationalisation. Ainsi, Capgemini poursuit son développement aux Etats-Unis (son activité y avait progressé de 17% au dernier trimestre 2011). Il vient de signer un contrat de gestion informatique avec l'Etat du Texas. Néanmoins, la plupart des SSII sont conscientes d'une dégradation de la conjoncture en France et à l'étranger. L'Américain Accenture s'est montré prudent pour ses performances cette année. L'Anglo-néerlandais Logica a annoncé un plan de restructuration et les grandes banques françaises ont annoncé des suppressions d'emplois. Or, les banques constituent les premiers clients des SSII. Si les grandes sociétés bénéficient le plus souvent de projets de transformation informatique, qui leur assurent une certaine visibilité, les entreprises plus modestes se trouvent dans une situation moins confortable. Les donneurs d'ordre pourraient privilégier les grandes SSII, dans le cadre d'une limitation de leur nombre de prestataires. De plus, les petits intervenants risquent également de subir une pression accrue sur leurs tarifs. FTB/ACT/