(AOF) - Maximiles a publié des résultats semestriels reflétant un contexte de marché difficile et ses investissements dans le mobile. Au premier semestre 2012, le spécialiste de la fidélisation sur internet a enregistré une perte nette de 1,73 million d'euros contre 0,05 million au premier semestre 2011. La perte d'exploitation atteint 0,9 million après un bénéfice de 0,86 million un an plus tôt. Le chiffre d'affaires consolidé a reculé de 25,7% à 4,8 millions. Dans un communiqué, Maximiles assure être mobilisé pour réduire la perte d'exploitation dès le second semestre de l'exercice. A moyen terme, Maximiles a pour ambition d'accélérer sa stratégie de prise de parts de marché sur ses deux activités stratégiques, les programmes de fidélité et les panels en ligne. Sur ces marchés structurellement porteurs, Maximiles entend renouer avec la croissance en s'appuyant sur son positionnement solide dans le digital marketing et sur ses actifs clés. Avec 11,7 millions d'euros de trésorerie et 20,7 millions de capitaux propres à fin juin 2012, le groupe dit disposer d'une forte capacité financière à l'appui de sa stratégie de développement.
Communication - Medias
La baisse structurelle des ventes de la presse, qui devrait se poursuivre en 2012, a des conséquences sur toute la filière, en particulier sur la distribution. Le système français est partagé entre deux messageries : Presstalis (ex-NMPP) et les Messageries lyonnaises de presse (MLP). Presstalis distribue 75% des volumes en France, dont la totalité de la presse quotidienne nationale, le reste revenant aux MLP. Ces dernières, plutôt centrées sur les magazines, grignotent des parts de marché en proposant des tarifs attractifs. Presstalis rencontre de grandes difficultés. Suite au départ de certains titres de Mondadori France ("Grazia" , "Biba" et "Top Santé") et "Le Point" pour les MLP, il a proposé d'allonger les délais de préavis de transferts de titre. Le CSMP (Conseil supérieur des messageries de presse) a voté une résolution en ce sens. Le CSMP veut également que le coût de distribution de la presse quotidienne nationale, supportée par Presstalis, soit partagé avec les MLP. Le redressement de la distribution de presse dépendra certainement de la capacité des acteurs à s'entendre sur ce point. FTB/ACT/