(AOF) - Environnement SA a annoncé un chiffre d'affaires consolidé du premier semestre 2012 de 21,8 millions d'euros, contre 22,3 millions d'euros l'an passé. Au cours de ce premier semestre 2012, le chiffre d'affaires réalisé à l'export représente 63,8% de l'activité globale d'Environnement SA. Les services constituent 37,2% du chiffre d'affaires consolidé du groupe. La stabilisation du chiffre d'affaires du groupe s'explique par un ralentissement temporaire de l'activité de la filiale aux Etats-Unis. Le contexte économique européen impacte aussi cette situation, avec un chiffre d'affaires Europe (hors France) atone. L'implantation internationale permet de trouver des relais de croissance, particulièrement en Asie (+ 37 %) et au Moyen-Orient (+ 60%) où le groupe est fortement implanté. " Les perspectives du deuxième semestre sont bonnes, notamment grâce à la reprise des investissements industriels aux Etats-Unis où la filiale a déjà retrouvé un niveau d'activité comparable à 2011 ", indique le groupe dans un communiqué.
Distribution spécialisée
L'activité du commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité atteints avant la crise de l'automne 2008. Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est repliée de 0,8% sur un an au mois de juin 2012. Sur le premier semestre 2012, la légère embellie observée au cours du premier trimestre (+2,1%) a finalement été absorbée par la baisse d'activité sur le second trimestre (-3,1%). Sur les six mois l'activité a donc reculé de 0,5%. D'après les chiffres du Conseil National des centres commerciaux (CNCC), au mois d'avril la fréquentation des centres commerciaux a diminué de 2,3% sur un an et une nouvelle fois de 1% en mai. Si, sur les quatre premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est stable (-0,3% par rapport à la même époque l'an dernier) l'activité des grandes surfaces spécialisées est en recul de 3,9% du fait d'un plongeon du segment culture, cadeaux, loisirs (-7%). Le CNCC estime que cette tendance ne provient pas de la conjoncture économique, mais plutôt de la concurrence du e-commerce. FTB/ACT/