NEOPOST confirme ses objectifs annnuels

25/09/2012 - 18:16 - Option Finance

(AOF) - Neopost, deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier, a réalisé un résultat net de 80 millions d'euros au premier semestre 2012 soit une hausse de 25,4%. Le résultat opérationnel courant hors charges liées aux acquisitions s'élève à 125,6 millions d'euros, en hausse de 3,9%. La marge opérationnelle courante hors charges liées aux acquisitions s'est établie, quant à elle, à 24,7% du chiffre d'affaires contre 25% au premier semestre 2011. Cette évolution, en ligne avec le plan de marche du groupe pour 2012, s'explique principalement par les moindres revenus de changements de tarifs postaux, par l'effet légèrement dilutif de la consolidation de GBC Australie et de GMC Software Technology sur la marge opérationnelle ainsi que par les investissements liés à la mise en place du nouveau canal de distribution pour couvrir le segment d'entrée de gamme. Les charges liées aux acquisitions représentent 3,2 millions d'euros au premier semestre 2012. Sur la période, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 508,7 millions d'euros, en hausse de 5,2%. Le coût de l'endettement financier net est en baisse en raison de meilleures conditions de taux sur la période. Il s'élève à 13,7 millions d'euros contre 15,3 millions d'euros au premier semestre 2011. A propos de ses perspectives, Neopost confirme l'objectif de croissance annuelle de son chiffre d'affaires 2012 compris entre 2% et 4% hors effets de change. Il table sur des effets de change de l'ordre de 5% pour l'ensemble de l'année 2012. Neopost confirme également attendre une marge opérationnelle courante hors charges liées aux acquisitions aux environs de 25,2% de son chiffre d'affaires après consolidation de GMC Software Technology. Enfin, le groupe compte maintenir un dividende 2012 à un niveau élevé. Un acompte sur dividendes dû au titre de 2012 sera payé en janvier 2013, entièrement en numéraire contrairement aux années passées. Grâce à l'acquisition de GMC (35 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011) et à la croissance organique qu'il anticipe pour l'ensemble de ces solutions non directement liées au courrier, le groupe est conforté dans sa capacité à atteindre l'objectif de 2,005 milliards d'euros qu'il s'est fixé pour 2014.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Le groupe est offensif commercialement avec le lancement de nouveaux produits haut de gamme, et le renforcement de sa présence sur le bas de gamme, ce qui lui permet d'occuper tous les segments. Il prend des parts de marché au numéro un Pitney Bowes ; - la structure duopolistique du marché assure de fortes barrières à l'entrée et donne à Neopost, mais aussi à Pitney Bowes, un pricing power tout à fait particulier, qui peut leur permettre de compenser partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - La récente acquisition de la société australienne GBC devrait accélérer le développement du groupe sur l'Asie-Pacifique. Cette zone pourrait rapidement atteindre 10% du CA du groupe ; - La valeur offre un rendement structurellement très généreux que la politique de croissance externe actuelle ne devrait pas remettre en cause.

Les points faibles de la valeur

- En période de difficultés conjoncturelles, le volume du courrier diminue en raison des restrictions des budgets de communication des entreprises. Avec, pour conséquence, des reports d'achats d'équipements postaux ; - Plus généralement, la croissance interne du groupe est faible en raison de la maturité de ses principaux marchés ; - L'avertissement inédit sur résultats lancé en 2007 a sérieusement entamé la confiance des investisseurs ; - Le groupe se développent sur des segments de niche et connexes au courrier, en partie par acquisitions, ce pèsera sur sa rentabilité avant que les synergies à dégager avec le groupe Neopost et sa base de clientèle ne permettent de se rapprocher des standards actuels. Une perspective qui pèse sur la valeur actuellement.

Comment suivre la valeur

- Auparavant considéré comme une valeur de croissance, Neopost est désormais davantage étiquetée " value stock " au regard d'une croissance interne, certes faible, mais sécurisée, et d'un rendement très généreux ; - La société réalise 40% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Elle est donc sensible à la parité euro/dollar et au rythme de croissance outre-Atlantique ; - L'exercice du groupe est décalé et clos le 31 janvier ;

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Selon le Symop (Syndicat des machines et technologies de production) le marché français des machines-outils devrait être stable en 2012, après le rattrapage effectué en 2010 et 2011. Dans un environnement économique très dégradé, l'attentisme des entreprises est bien marqué et il s'accompagne d'un allongement des délais des décisions d'investissement. Plus généralement, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a révisé à la baisse, d'un point de pourcentage, la progression des investissements industriels pour l'année 2012. Toutefois l'Institut anticipe toujours un "dynamisme" cette année, avec une hausse de 5% par rapport à l'année dernière. Les chefs d'entreprise du secteur des matériels de transport prévoient une forte progression de leurs investissements (+18%) notamment grâce à un redémarrage marqué des dépenses d'équipements dans le secteur automobile. FTB/ACT/