NETBOOSTER : les comptes reviennent dans le vert au niveau opérationnel

26/09/2012 - 09:43 - Option Finance

(AOF) - Netbooster a enregistré au premier semestre une perte nette, part du groupe, de 2,4 millions d'euros, à comparer avec une perte de 4,1 millions d'euros, un an plus tôt. Le résultat d'exploitation du spécialiste de la communication interactive s'est élevé à 1 million d'euros, contre une perte opérationnelle de 0,6 million d'euros au premier semestre 2011. Il a bénéficié de l'amélioration de l'Ebitda, qui est passé en un an de -0,3 million d'euros, à 1,3 million d'euros. L'Ebitda a représenté 7,8% de la marge brute, contre -2% un an plus tôt. Son chiffre d'affaires a été multiplié par 2,3 à 65,3 millions d'euros. Les bonnes performances du premier semestre, la conclusion attendue d'importants contrats, les effets sur le second semestre des économies de gestion déjà mises en oeuvre et la traditionnelle saisonnalité de l'activité, confortent Netbooster dans la réalisation de ses objectifs 2012 malgré une situation macro-économique difficile. Le spécialiste de la communication interactive vise une croissance de 25% de sa marge brute et une marge d'Ebitda sur marge brute de 11%. Netbooster a aussi réaffirmé son ambition à moyen/long terme de réaliser une croissance de 15% par an pour porter son Ebitda à 20% de sa marge brute.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les perspectives sont mauvaises pour les recettes publicitaires des médias cette année, alors que 2011 marquait une rupture. D'après les données de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), le chiffre d'affaires de la presse nationale d'information générale avait progressé de 1,9% l'an passé et celui de la presse quotidienne nationale de 2,7%, alors qu'il était en baisse continue depuis 2007. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux, qui reculaient depuis 2005, avaient augmenté de 1,9%. Selon une étude publiée par Havas Media, la presse écrite devrait affronter une baisse de 5,9% de ses recettes publicitaires au troisième trimestre 2012. En revanche le numérique pourrait voir ses recettes publicitaires s'accroître de 8,6% sur ce même trimestre. Pour affronter un contexte peu porteur, de grands titres, comme " Le Parisien ", " Les Echos " ou " Le Monde ", lancent des suppléments. En attirant de nouveaux annonceurs cette stratégie peut s'avérer très fructueuse. FTB/ACT/