REMY COINTREAU en négociations exclusives avec la famille Larsen

01/11/2012 - 14:25 - Option Finance

(AOF) - Rémy Cointreau a annoncé mercredi soir être entré en négociations exclusives avec la famille Larsen en vue de l'acquisition éventuelle de la majorité du capital de la société Larsen. Fondée en 1926, cette entreprise familiale est l'un des derniers producteurs d'AOC Cognac indépendant de taille significative disposant d'une offre unique de produits prestigieux, a indiqué le deuxième groupe français de vins et spiritueux. Au fil de trois générations, la société Larsen a constitué un stock d'eaux-de-vie vieilles qui lui permet de garantir la qualité de sa production et d'optimiser ses achats. Dans l'hypothèse d'une issue favorable de ces négociations, la signature d'un accord sera soumise aux procédures d'information et d'autorisation prévues par les réglementations en vigueur.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Marques " premium " très recherchées dans les pays émergents ; - Rythme de croissance le plus élevé dans le secteur des Spiritueux ; - Situation financière saine, confortée par la cession des Champagnes.

Les points faibles de la valeur

- Faible visibilité sur la croissance européenne ; - Fortes expositions des liqueurs aux marchés matures ; - Perspectives de croissance en Asie jugées largement valorisées ; - Manque de taille critique par rapport aux concurrents ; - Forte dépendance au Cognac (50% du CA) ; - Aspect spéculatif limité.

Comment suivre la valeur

- Valeur de croissance, associée au secteur du luxe ; - Consommation de spiritueux dépendant des revenus, de la confiance des ménages et de l'évolution des modes ; - Exercice de décalé, clos le 31 mars; - Forte saisonnalité des ventes : CA significatif en fin d'année ; - Forte sensibilité aux variations de change ; - A suivre : l'utilisation du cash retiré de la vente des Champagnes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Touché par la chute de la consommation en Europe du Sud, en particulier en Espagne, Danone, a revu à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour l'exercice 2012 : il ne devrait plus être stable mais en baisse de 50 points de base. Le leader mondial des produits laitiers frais subit également un renchérissement du coût des matières premières supérieur aux prévisions depuis début 2012. La croissance du chiffre d'affaires devrait rester inchangée à 5% ou 7%, grâce aux bonnes performances en Asie, Amériques, Afrique, et Moyen-Orient. Plus globalement l'Ania (l'Association nationale des industries alimentaires) estime que si le chiffre d'affaires des entreprises agroalimentaires atteignait le même niveau qu'en 2011 (157,2 milliards d'euros soit + 1,5% hors inflation) ce serait déjà une belle performance. L'Association table sur une modération des prix et une faible croissance des volumes cette année. FTB/ACT/