GAZPROM : le bénéfice chute de 34% au premier semestre

02/11/2012 - 10:35 - Option Finance

(AOF) - Gazprom a enregistré un bénéfice net en chute de 34% au titre du premier semestre de son exercice décalé, à 508 milliards de roubles (12,5 milliards d'euros) entre avril et septembre. Sur le deuxième trimestre (juillet à septembre), le bénéfice net a plongé de 50% à 150 milliards de roubles (3,7 milliards d'euros), toutefois légèrement supérieur aux prévisions. Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 5% à 2,23 milliards de roubles (55,1 milliards d'euros) sur le semestre. Le géant gazier russe a subi une baisse de 15% de ses ventes de gaz sur le semestre, à 1244 milliard de roubles (30,7 milliards d'euros). Les livraisons de gaz vers la région "Europe et autres pays", dont Gazprom fournit un quart de la consommation, ont reculé de 1% en valeur à 731 milliards de roubles (18 milliards d'euros), mais de 10% en volume. La diminution des livraisons est encore plus marquée vers les pays de l'ex-Union soviétique (-23% en valeur, -29% en volume) à 256 milliards de roubles (6,3 milliards d'euros). Cette baisse des volumes a été compensée en grande partie par une augmentation des prix (+13%), a précisé le groupe. Les ventes de pétrole ont atteint 129 milliards de roubles (3,2 milliards d'euros), soit un bond de 10% par rapport au premier semestre 2011. Le groupe russe a fait part de son intention de se lancer dans l'exploitation du pétrole de schiste, notamment sur un gisement dans l'ouest de la Sibérie où il est partenaire avec Shell.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013 du fait d'un contexte économique défavorable. La demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et de 90,5 millions en 2013. Cela correspond respectivement à 0,3 mbj (million de barils par jour) et 0,4 mbj de moins que la précédente prévision. La hausse de la demande sera essentiellement portée par les pays émergents. Cette révision de prévision a été influencée par une réduction de la demande de la part des deux grands consommateurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux seuls le tiers de la demande mondiale de pétrole. L'AIE estime que les cours du pétrole pourraient rester élevés dans les mois à venir du fait des tensions géopolitiques, en particulier entre l'Iran et l'Occident concernant le programme nucléaire iranien. FTB/ACT/