(AOF) - Starbucks a publié un bénéfice net trimestriel inférieur aux attentes mais relevé ses prévisions pour son prochain exercice fiscal à la faveur du dynamisme de l'activité en chine. Au quatrième trimestre de son exercice fiscal clos fin septembre, la chaîne américaine a réalisé un bénéfice net de 359 millions de dollars, ou 46 cents par action, contre 358,5 millions, ou 47 cents par action un an plus tôt. Le consensus visait un BPA de 48 cents. Le chiffre d'affaires a progressé de 11% à 3,36 milliards. A magasins comparables, la croissance ressort à 7% aux Etats-Unis et 6% dans le Monde. Le groupe a bénéficié d'une forte progression des visites de ses clients. La marge opérationnelle est en hausse à 15,4% contre 14,8% l'année dernière. Dans une note publiée ce matin, Aurel rappelle que Starbucks avait déçu par le passé sur la fréquentation et la rentabilité de ses magasins. En août, il a introduit le " treat receipt ", un ticket offrant aux consommateurs une réduction s'il revient dans la journée acheter une boisson. Le groupe a aussi offert des promotions sur des sites spécialisés sur Internet avec des coupons de 5 ou 10 dollars. Près de 1,5 million de personnes ont pris ces coupons en 24h. Le groupe a ainsi augmenté la fréquentation de ses magasins aux Etats-Unis et annonce une forte croissance de ses nouveaux clients. Pour 2013, le groupe prévoit un BPA compris entre 2,06 et 2,15 dollars par action contre 2,04/2,14 dollars annoncé précédemment. Starbucks a conservé sa prévision d'une croissance de 7% des ventes à magasins comparables.
Hotellerie et loisirs
Depuis fin juillet, un nouveau classement de l'hébergement est entré en vigueur pour le tourisme français. Il fait partie de la réforme du secteur, lancée en 2009, qui vise à renforcer l'attractivité de la destination France à l'international. Ce nouveau classement concerne non seulement l'hôtellerie, mais aussi les campings, les résidences de tourisme, les villages de vacances, et les parcs résidentiels de loisirs. Plus de 240 critères sont examinés tous les 5 ans par un cabinet de contrôle accrédité alors que précédemment aucun terme ne prélavait pour les classements. Cette réforme donne naissance à la cinquième étoile et au label " Palace ", qui existait à l'étranger mais pas en France, tout en supprimant la catégorie 0 étoile. Selon l'Umih, le principal syndicat hôtelier, la moitié des 2 étoiles anciennes normes sont passés en 3 étoiles, et 30% des 3 étoiles sont passés 4 étoiles. FTB/ACT/