CREDIT AGRICOLE cède le solde de sa participation dans CLSA à CITICS

05/11/2012 - 13:41 - Option Finance

(AOF) - CITIC Securities Company Limited (CITICS) et Crédit Agricole Corporate & Investment Bank ont annoncé la conclusion d'un accord portant sur l'acquisition par CITIC Securities International Company Limited (" CITICS International "), filiale à 100% de CITICS, de la participation restante de 80,1% de Crédit Agricole CIB dans CLSA, pour un montant en numéraire de 941,68 millions de dollars. Comme annoncé précédemment, CITICS International avait acquis une participation de 19,9% dans CLSA le 20 juillet 2012. Cette transaction valorise CLSA à 1,252 milliard de dollars. La transaction est sujette à un certain nombre de conditions préalables, notamment à l'obtention des accords usuels des autorités réglementaires. Après la vente, CLSA conservera sa marque, son équipe de direction et son indépendance opérationnelle.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Soutien explicite du Groupe Crédit Agricole avec une situation financière solide.

Les points faibles de la valeur

- Valeur des plus volatiles en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier ; - L'une des banques françaises les plus exposées à l'Europe du Sud, et plus spécifiquement à la crise grecque, à travers sa filiale Emporiki (86,5% du capital) ; - Banque également exposée au risque de contagion au Portugal, de par sa participation directe et indirecte dans Banco Espirito Santo, 3ème banque portugaise ; - Erosion des marges de dépôt dans un environnement de taux bas ; - Mode de gouvernance peu propice aux prises de décisions rapides ; - Etat major de la banque appréciant peu l'arrivée de Xavier Musca. Risques dans la transition manageriale ; - Interactions complexes et difficiles à appréhender pour un investisseur entre CASA, l'entité cotée, et le groupe Crédit Agricole.

Comment suivre la valeur

- Valeurs bancaires considérées comme des titres " value " depuis les effets de la crise financière ; - Continuer à suivre la politique désormais très volontariste de la BCE, sous la présidence de Mario Draghi, avec ses effets positifs sur le secteur bancaire en Bourse ; - Ratio clé du secteur : le retour sur fonds propres (ROE) (mesure de la rentabilité des banques); - Traditionnellement influencée par une série d'éléments : (i) les taux d'intérêt, (ii) l'état des Bourses mondiales avec un impact sur les activités de banque de financement et d'investissement et de gestion d'actifs, (iii) les niveaux de consommation et d'épargne des ménages (banque de détail) ; - A suivre la gestion du dossier grec et la vente éventuelle de la filiale. - A surveiller, la mise en place du dispositif de " Bâle III ".

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

A l'issue du sommet européen fin juin, les dirigeants se sont entendus sur la mise en place dans la zone euro d'une Union bancaire qui puisse prévenir efficacement les dérives et les crises. Ce superviseur européen des banques sera placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière pourra intervenir lorsqu'un problème surviendra au sein d'une banque. Le nouvel organe de régulation pourrait sauver les banques en difficulté et même en éliminer certaines. Il pourrait avoir à contrôler bien plus que les vingt-cinq plus grandes banques de la zone euro. En Allemagne des réseaux de taille intermédiaire comme les caisses d'épargne et les établissements coopératifs pourraient être également concernés. Néanmoins ceci fait débat car les dirigeants allemands souhaitent maintenir ces établissements sous l'autorité des instances nationales. FTB/ACT/