TOTAL démarre une production en Indonésie plus tôt que prévu

07/11/2012 - 11:41 - Option Finance

(AOF) - Total annonce le démarrage de la production du champ de gaz à condensats de South Mahakam avec deux mois d'avance sur le calendrier prévu. South Mahakam fait partie du programme mis en oeuvre pour compenser le déclin de la production sur le contrat de partage de production (PSC) de Mahakam. Total (50%) opère le projet en partenariat avec Inpex (50%). Ce projet prévoit le développement progressif de trois champs de gaz à condensats (Stupa, West Stupa et East Mandu) et de deux champs de gaz (Jempang et Metulang), situés à environ 35 kilomètres au sud-est de Balikpapan et 58 kilomètres au sud du champ de Peciko, par une profondeur d'eau comprise entre 45 et 60 mètres. La première phase comprend l'installation de 3 plates-formes et le forage de 19 puits. La production devrait atteindre fin 2013 une moyenne de 69 000 barils équivalents pétrole par jour (bep/j), dont 18 000 barils par jour de condensats. Les gaz et les liquides sont exportés de la plate forme de Stupa via un nouveau gazoduc vers le terminal offshore de Senipah, opéré par Total.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- Première capitalisation boursière de la place parisienne ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar ; - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2012 et 2013 du fait d'un contexte économique défavorable. La demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et de 90,5 millions en 2013. Cela correspond respectivement à 0,3 mbj (million de barils par jour) et 0,4 mbj de moins que la précédente prévision. La hausse de la demande sera essentiellement portée par les pays émergents. Cette révision de prévision a été influencée par une réduction de la demande de la part des deux grands consommateurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, qui représentent à eux seuls le tiers de la demande mondiale de pétrole. L'AIE estime que les cours du pétrole pourraient rester élevés dans les mois à venir du fait des tensions géopolitiques, en particulier entre l'Iran et l'Occident concernant le programme nucléaire iranien. FTB/ACT/