MACY'S plus fort que le consensus

07/11/2012 - 14:50 - Option Finance

(AOF) - Macy's a fait état d'une hausse de 4,3% de son bénéfice net au troisième trimestre. Les efforts du groupe pour adapter ses produits aux marchés locaux ont porté leurs fruits. La chaîne de grands magasins a battu les attentes de Wall Street et relevé ses prévisions annuelles. Le groupe basé à Cincinnati, dans l'Ohio, a réalisé un bénéfice net de 145 millions de dollars, ou 36 cents par action, contre 139 millions, ou 32 cents par action un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a progressé de 3,7% à 6,07 milliards. Les analystes tablaient sur un BPA de 29 cents et un chiffre d'affaires de 6,07 milliards. Sur l'année, Macy's s'attend désormais à réaliser un bénéfice par action compris entre 3,35 et 3,40 dollars, dont de 1,94 à 1,99 dollar au quatrième trimestre. Le distributeur ciblait auparavant un bénéfice par action 2012 située entre 3,30 et 3,35 dollars.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

L'activité du commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité atteints avant la crise de l'automne 2008. Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est repliée de 0,8% sur un an au mois de juin 2012. Sur le premier semestre 2012, la légère embellie observée au cours du premier trimestre (+2,1%) a finalement été absorbée par la baisse d'activité sur le second trimestre (-3,1%). Sur les six mois l'activité a donc reculé de 0,5%. D'après les chiffres du Conseil National des centres commerciaux (CNCC), au mois d'avril la fréquentation des centres commerciaux a diminué de 2,3% sur un an et une nouvelle fois de 1% en mai. Si, sur les quatre premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est stable (-0,3% par rapport à la même époque l'an dernier) l'activité des grandes surfaces spécialisées est en recul de 3,9% du fait d'un plongeon du segment culture, cadeaux, loisirs (-7%). Le CNCC estime que cette tendance ne provient pas de la conjoncture économique, mais plutôt de la concurrence du e-commerce. FTB/ACT/