WAL MART affiche un bénéfice légèrement supérieur au consensus mais les ventes déçoivent

15/11/2012 - 14:28 - Option Finance

(AOF) - Wal-Mart a annoncé un bénéfice net légèrement supérieur au consensus mais un chiffre d'affaires en deçà des attentes. Au titre du troisième trimestre clos le 31 octobre, le numéro un mondial de la grande distribution a annoncé un bénéfice par action issu des opérations continues de 1,08 dollar en hausse de 11,3% par rapport à l'an dernier en ligne avec le consensus qui donnait 1,07 dollar. L'enseigne a cependant annoncé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 3,4% à 113,2 milliards de dollars, légèrement inférieur au consensus de 114,9 milliards. Wal-Mart a été pénalisé par un taux de change défavorable à hauteur de 1,7 milliard. Hors impact de change, le chiffre d'affaires aurait été de 114,9 milliards, en hausse de 4,9%. A périmètre comparable, les ventes ont augmenté de 1,5% sur les 13 semaines se terminant au 26 octobre. Pour le quatrième trimestre, Wal-Mart dit attendre un bénéfice net par action issu des opérations continues compris dans la fourchette de 1,53 à 1,58 dollar. Pour l'exercice entier, le groupe a relevé le bas de la fourchette de ses prévisions. Il anticipait auparavant un bénéfice compris entre 4,83 et 4,93 dollars et attend à présent entre 4,88 et 4,93 dollars.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution généraliste

Le " Drive ", qui représente l'achat sur internet suivi d'un retrait de commande en magasin, bénéficie d'un fort développement en France. Sa part de marché, qui ne s'élève qu'à 2,3% des ventes de produits alimentaires dans la grande distribution, devrait rapidement croître. Leclerc est en pointe sur ce créneau avec 184 points à fin mai 2012, suivi par Casino (113), Groupe Auchan (97), Carrefour (94) et Intermarché (64). Système U a opté pour la technique du " picking " en magasin (c'est-à-dire la collecte des produits en rayon, sans entrepôts dédiés), avec 466 points de livraison. Si le Drive représente un bon relais de croissance pour les distributeurs, ceux-ci doivent néanmoins relever deux défis. Premièrement les achats sont fortement rationalisés, ce qui limite les achats d'impulsion pour découvrir des nouveautés par exemple. Deuxièmement, il existe un risque de cannibalisation des magasins traditionnels. FTB/ACT/