(AOF) - Le groupe de chime Encres Dubuit a réalisé au quatrième trimestre de son exercice clos fin septembre un chiffre d'affaires en hausse de 17,5% à 9,5 millions d'euros. A taux de change constant, le chiffre d'affaires ressort en progression de 12,7%. Sur l'exercice complet, le chiffre d'affaires s'inscrit en hausse de 2,4% à 33,5 millions. A taux de change constant, le chiffre d'affaires de la période ressort en progression de 3,4 % à 33,8 millions. Sur l'exercice, le groupe affiche une bonne performance grâce à ses filiales étrangères situées hors zone euro qui représentent 53 % du chiffre d'affaires consolidé. Dans un environnement toujours caractérisé par la maturité du marché de la sérigraphie en Europe et une hausse marquée des matières premières, le groupe dit s'appuyer sur des atouts solides qui devraient lui permettre de résister dans ce contexte dégradé. Le spécialiste des encres de haute technologie portera notamment ses efforts sur la poursuite du bon dynamisme observé sur l'exercice dans ses filiales hors zone euro pour tenter de compenser l'érosion du marché européen.
Produits de base - Chimie
En considérant que le contexte demeure défavorable, l'Union des industries chimiques (UIC) a revu ses prévisions pour 2012 : elle table désormais sur une croissance en volume de la production chimique de 1% cette année au lieu de 1,8% précédemment estimé. Selon l'UIC la progression en volumes devrait se limiter à 2% l'année prochaine. Sur le premier trimestre, la production de la chimie en France a augmenté de 3,5% par rapport au dernier trimestre de 2011 mais elle est toutefois en retrait de presque 1% sur un an. Si les débouchés de l'industrie chimique dans certains secteurs comme l'automobile et la construction sont globalement peu porteurs, d'autres marchés (notamment l'aéronautique, l'emballage et l'agroalimentaire) devraient soutenir la croissance. La chimie française devrait également compter sur la demande en provenance des Etats-Unis, du Japon et des pays émergents. Les exportations seraient favorisées par la dépréciation de l'euro par rapport aux autres devises. FTB/ACT/