ILIAD : Free Mobile est un "stimulant et non un handicap" révèle une étude commandée par le groupe

19/11/2012 - 10:48 - Option Finance

(AOF) - L'arrivée de dernier opérateur Free Mobile sur le marché permettrait la création de 16.000 à 30.000 emplois, a révélé une étude commandée par la maison mère de l'opérateur Iliad, qu'a rapporté le quotidien Les Echos ce matin. Les deux économistes qui ont mené cette enquête ont conclu qu'à court terme, Free Mobile permettrait de libérer du pouvoir d'achat pour les consommateurs dans une économie qui fait du surplace à travers un "choc de demande". A plus long terme, "un choc de l'offre" permettra aux entreprises d'améliorer leur productivité et donc de créer des emplois.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Société profitable depuis de nombreuses années grâce à une gestion saine et l'absence d'investissements hasardeux durant la période de la bulle Internet ; - Forte capacité d'innovation ; - Structure actionnariale stable (56% détenu par le fondateur Xavier Niel) et équipe manageriale reconnue.

Les points faibles de la valeur

- Environnement sectoriel concurrentiel instable ; - Intensification de la concurrence dans le " triple play " et succès des offres " quadruple play " (téléphonie fixe et mobile, Internet, télévision) ; - Marché mobile français entré dans une phase de surenchère commerciale et d'accélération de sa déflation tarifaire ; - Dépendant de l'accord d'itinérance avec France Télécom ; - Réseau de distribution encore limité ; - Faible génération de cash flows à court terme en raison des récents investissements.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur défensive et de croissance - Potentiel de croissance de l'activité mobile et synergies avec l'offre fixe sous-estimées dans les cours de Bourse selon les analystes ; - Corrélation entre la valorisation boursière et la croissance de la base d'abonnés ADSL et des services optionnels de la Freebox ; - Concurrence avivée par la " Freebox Revolution " ; - Flottant inférieur à 40%. - Dossier spéculatif : proie idéale pour un opérateur télécoms à la recherche de parts de marché en France.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Internet - FAI et sites internet

Plusieurs pays comme les Etats-Unis, l'Italie, la France, ou l'Allemagne, réfléchissent à taxer plus efficacement les géants d'Internet. En France, Google, Amazon, Facebook et Apple engrangent des revenus de près de 3 milliards d'euros par an alors qu'ils ne paient que 4 millions d'euros au titre de l'impôt sur les sociétés du fait de la localisation de leur siège social dans des pays tels que l'Irlande ou le Luxembourg. Le gouvernement vient d'annoncer le lancement d'une mission d'expertise de l'Inspection des finances et du Conseil d'Etat, pour présenter des propositions cet automne. Modifier les règles en matière d'impôt sur les sociétés et de TVA implique l'accord des 27 Etats membres de l'Union européenne, c'est pourquoi certains proposent plutôt de taxer la publicité en ligne, le commerce électronique et les vidéos à la demande, L'Association des services Internet communautaires (Asic) et le Syndicat des régies Internet estiment que cela risque d'handicaper le développement des acteurs du numérique. FTB/ACT/