VEOLIA ENVIRONNEMENT : François Bertreau nommé Directeur général adjoint des opérations

20/11/2012 - 08:40 - Option Finance

(AOF) - François Bertreau rejoint Veolia Environnement et est nommé Directeur général adjoint des opérations de Veolia Environnement. Il entre en fonction au 1er décembre 2012. François Bertreau est en charge de l'accélération de la transformation du groupe dans le cadre de la stratégie annoncée en décembre 2011 par le PDG Antoine Frérot. A ce titre, il est responsable de la mise en place de la nouvelle organisation du groupe, de l'industrialisation des processus et de la mise en oeuvre des économies de coûts qui mèneront au nouveau Veolia, a indiqué le groupe. François Bertreau, né en 1955, est titulaire d'un MBA de l'INSEAD. Il commence sa carrière comme chargé d'affaires au Crédit National en 1981 et la poursuit, en 1985, au Boston Consulting Group. Il intègre Technal, filiale du groupe Alcan, en 1988 où il devient Directeur général en 1991. En 1996, il est nommé Directeur du développement et du marketing stratégique d'Aster, branche aciers spéciaux d'Usinor. En 1998, François Bertreau rejoint le groupe Norbert Dentressangle en tant que Directeur de la division logistique. Il est, depuis 2008, Président du directoire. Il procède notamment à la transformation des métiers et à la croissance internationale du groupe Norbert Dentressangle.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Technologies de pointe dans le tri et innovation soutenue dans le recyclage des produits dangereux.

Les points faibles de la valeur

- Défiance persistante des investisseurs suite à des déceptions répétées ; - Manque de conviction des investisseurs sur le plan de restructuration annoncé fin 2011 et scepticisme persistant sur le timing du retour à la rentabilité du groupe ; - Risques d'exécution du passage d'un modèle décentralisé à un groupe beaucoup plus centralisé (vrai changement de culture d'entreprise) ; - Manque de visibilité sur la distribution future des dividendes ; - Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise : remise en cause du statut " défensif " de la valeur ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur les entreprises génératrices de cash flows réguliers, et les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ; - Possible remise en cause du statut de valeur de rendement ; - Recentrage en cours sur 3 métiers (eau, propreté et services à l'énergie). Premiers effets significatifs attendus au mieux en 2014/2015 ; - Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - A suivre : le projet de cession de l'activité Transport ; - Groupe " opéable ".

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

La filière des déchets est soumise à une mutation importante car les positions de Suez et Veolia sont fortement menacées. Selon une étude du groupe Xerfi, des acteurs moins importants comme Séché, Derichebourg ou Paprec sont désormais incontournables, ce qui exacerbe la concurrence du secteur. Le taux de résultat opérationnel de la filière "propreté" de Veolia est passé de 7,9% en 2007 à 3,7% en 2011. Ce taux s'élevait pour Suez Déchets Europe à 6% en 2011, contre 8,3% en 2007. L'émergence de concurrents directs n'est pas le seul facteur expliquant cette tendance. Il faut également ajouter la baisse du volume de déchets industriels et ménagers ces dernières années et l'augmentation des coûts de production. Cette dernière est provoquée par la hausse des prix du carburant et la revalorisation du SMIC. FTB/ACT/