(AOF) - Les Bourses européennes ont prolongé le rebond amorcé mardi, au terme d'une séance marquée par de faibles volumes de transactions à la veille de la fête de Thanksgiving, jour férié aux Etats-Unis. La réaction des marchés est restée modérée après l'échec de la réunion de l'Eurogroupe qui s'est achevée sans accord sur la prochaine tranche d'aide à la Grèce. Les investisseurs croient toutefois possible la signature d'un accord entre les pays de la zone euro et le FMI lundi prochain. Le CAC 40 a gagné 0,44% à 3477,36 points et l'Eurotop 100 a grappillé 0,28% à 2257,45 points. Compass a reculé de 0,99% à 702 pence à la Bourse de Londres, affecté par des résultats annuels en baisse sous l'effet de charges exceptionnelles. Le numéro un mondial de la restauration collective a enregistré une baisse de 17% de son bénéfice net à 605 millions de livres (environ 750 millions d'euros) sur l'exercice 2011/12. Le résultat a notamment été pénalisé par une charge exceptionnelle de 295 millions de livres pour les mesures, annoncées cette année, de redressement des activités européennes, en particulier au sud du continent. Veolia Environnement s'est inscrit en hausse de 1,28% à 7,9 euros. Le titre du numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets est soutenu par l'annonce ce jour de la finalisation de la cession de ses activités déchets solides aux Etats-Unis au groupe ADS Waste Holdings, qui détient les sociétés Advanced Disposal Services et Interstate Waste Services. Lafarge (-5,07% à 43,895 euros) a fait office de lanterne rouge à la Bourse, pénalisé par une note de Sanford C. Bernstein qui a dégradé son avis de Performance en ligne à Sous-performance et abaissé son objectif de cours de 40 à 38 euros. Le bureau d'études basé à New York juge que l'activité du cimentier en Afrique du Nord et au Moyen-Orient présente désormais un risque pour les résultats.
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont établies à 410 000 contre 451 000 (chiffre révisé de 439 000) la semaine précédente. Ce chiffre ressort en ligne avec les attentes de Wall Street. Aux Etats-Unis, l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan est ressorti à 82,7 en novembre (chiffre définitif). Le consensus attendait 84,5 après 84,9 en octobre. L'indice des indicateurs avancés a progressé de 0,2% en octobre, conformément au consensus, après +0,5% en septembre. Vers 17h40, l'euro cote 1,2819 face au billet vert.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC). D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation "core". La Fed privilégie l'indice PCE "core" qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an. Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire. Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé. PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée. Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5