PAGESJAUNES clôture le refinancement de sa dette bancaire

28/11/2012 - 08:15 - Option Finance

(AOF) - PagesJaunes a annoncé avoir finalisé avec ses préteurs les négociations engagées pour permettre au groupe de proroger jusqu'en septembre 2015 plus de 91% des dettes venant à échéance en novembre 2013 selon les modalités indiquées dans le communiqué de presse du 13 novembre 2012. " Le succès du refinancement a mis en évidence le soutien et la confiance des investisseurs dans notre stratégie. Nous allons à présent pouvoir accélérer les projets opérationnels pour conforter notre leadership de la communication digitale locale ", se réjouit Jean-Pierre Remy, directeur général de PagesJaunes.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points faibles de la valeur

- Décroissance structurelle du papier n'arrivant pas à être compensée par les relais de croissance numériques (Internet fixe et mobile) ; - Sensibilité à la détérioration du marché publicitaire français ; - Très forte concurrence dans le numérique, notamment de la part des moteurs de recherche ; - Situation financière toujours préoccupante ; - Suspension du dividende pour alléger la dette : perte du statut de " valeur de rendement " ; - Situation préoccupante de la holding de contrôle, Médiannuaire (54,7% du capital) ; - Titre " non-investissable " pour de nombreux investisseurs en raison de la faiblesse du flottant et du profil de risque ; - Risque d'augmentation de capital (effet potentiellement très dilutif au niveau de cours actuels).

Comment suivre la valeur

- Très loin de son cours d'introduction en juillet 2004 à 14,10 euros pour les particuliers ; - Catalyseur boursier : accord avec les banques sur le refinancement de la dette du groupe ; - A suivre également les négociations de Mediannuaire pour restructurer sa dette ; - Cible potentielle en raison de sa stratégie numérique et son positionnement local.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Les perspectives sont mauvaises pour les recettes publicitaires des médias cette année, alors que 2011 marquait une rupture. D'après les données de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), le chiffre d'affaires de la presse nationale d'information générale avait progressé de 1,9% l'an passé et celui de la presse quotidienne nationale de 2,7%, alors qu'il était en baisse continue depuis 2007. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux, qui reculaient depuis 2005, avaient augmenté de 1,9%. Selon une étude publiée par Havas Media, la presse écrite devrait affronter une baisse de 5,9% de ses recettes publicitaires au troisième trimestre 2012. En revanche le numérique pourrait voir ses recettes publicitaires s'accroître de 8,6% sur ce même trimestre. Pour affronter un contexte peu porteur, de grands titres, comme " Le Parisien ", " Les Echos " ou " Le Monde ", lancent des suppléments. En attirant de nouveaux annonceurs cette stratégie peut s'avérer très fructueuse. FTB/ACT/