ORCHESTRA va racheter 10% de son capital

28/11/2012 - 10:38 - Option Finance

(AOF) - Réuni le 26 novembre dernier, le conseil d'administration du distributeur de vêtements Orchestra Kazibao a décidé un projet de rachat d'actions (OPRA) portant sur un maximum de 391 002 actions au prix unitaire de 12 euros, soit un montant total de 4 692 024 euros. Le conseil a également décidé un projet d'annulation des titres détenus par la société représentant aujourd'hui 374 154 actions, soit 9,57% du capital et des droits de vote. Les actions apportées dans le cadre de l'offre seront annulées. L'offre représente une prime d'environ 29% sur le cours d'ouverture au 26 novembre 2012. Le conseil considère que cette offre représente pour les actionnaires qui souhaitent rendre liquide leur participation une réelle opportunité, d'une part en raison de l'attractivité du montant proposé et d'autre part de la faiblesse des échanges constatés sur les titres depuis la clôture de l'OPA, le 1er décembre 2011. Le concert Mestre qui détient à ce jour 46,68% du capital et des droits de vote, a décidé de ne pas apporter ses titres à l'opération. La société Financière Mestre SARL à titre individuel détenant 45,96 % et le concert Groupe Familial Mestre détenant 46,68% du capital et des droits de vote et le concert Gotlib détenant 29,57% du capital et des droits de vote, sont susceptibles, du fait de franchissements de seuils et / ou d'excès de vitesse d'acquisition, de se trouver en situation de présenter des offres obligatoires. Il en sera de même à l'issue de l'offre, si l'effet résultant de celle-ci pour le concert Gotlib, le place dans une situation d'excès de vitesse d'acquisition. C'est la raison pour laquelle, le concert Gotlib, la société Financière Mestre et le concert Groupe Familial Mestre sollicitent, concomitamment au lancement de l'OPRA, de l'AMF, qu'elle leur accorde une dérogation. Le projet d'offre sera soumis à une assemblée générale qui sera convoquée pour le 14 janvier 2013.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

OPA (Offre publique d'achat) : C'est une opération qui consiste pour une personne morale ou physique à faire savoir publiquement qu'elle souhaite acheter tout ou partie des titres donnant accès au capital (actions, OCA, ORA.) d'une autre société. L'acheteur dépose un projet à l'AMF. Euronext Paris suspend la cotation des titres concernés. L'AMF examine les conditions de recevabilité de l'offre, donne (ou non) un avis de recevabilité et vérifie la qualité de l'information donnée aux investisseurs avant de délivrer son visa. Lorsque l'AMF publie sa décision de recevabilité et délivre son visa, Euronext Paris publie un avis comportant le calendrier de l'offre. AMF (Autorité des marchés financiers) : L'autorité des marchés financiers est née du rapprochement de la COB, du CMF et du CDGF (conseil de discipline de la gestion financière). Créée par la loi de sécurité financière du 1er août 2003, cette nouvelle structure a pour objectif de renforcer l'efficacité et la visibilité de la régulation des marchés. L'AMF a quatre missions principales, réglementer, autoriser, surveiller et sanctionner. Ses compétences s'étendent aux opérations et informations financières, aux produits d'épargne collective, aux marchés, aux professionnels, sur lesquels elle peut exercer des contrôles ou lancer des enquêtes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens de consommation

Les restructurations sont de mise pour les grands groupes. Confronté à des conditions économiques très difficiles en Europe, Unilever va supprimer 500 emplois au Royaume-Uni sur un effectif de 7.500 salariés, dans le cadre d'une réorganisation de ses activités hygiène. Trois sites vont être fermés Outre-Manche d'ici à fin 2013. Certains emplois dans l'informatique seront délocalisés à Bangalore, en Inde. Environ 300 postes supplémentaires pourraient également disparaître chez ses sous-traitants. Procter & Gamble a également annoncé la suppression de 5.700 postes d'ici fin 2013, soit 10% de ses effectifs. Cette décision s'inscrit dans un plan global visant à réduire les coûts de 10 milliards de dollars en quatre ans. Ces mesures lui ont déjà coûté 452 millions de dollars.

Distribution spécialisée

L'activité du commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité atteints avant la crise de l'automne 2008. Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est repliée de 0,8% sur un an au mois de juin 2012. Sur le premier semestre 2012, la légère embellie observée au cours du premier trimestre (+2,1%) a finalement été absorbée par la baisse d'activité sur le second trimestre (-3,1%). Sur les six mois l'activité a donc reculé de 0,5%. D'après les chiffres du Conseil National des centres commerciaux (CNCC), au mois d'avril la fréquentation des centres commerciaux a diminué de 2,3% sur un an et une nouvelle fois de 1% en mai. Si, sur les quatre premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est stable (-0,3% par rapport à la même époque l'an dernier) l'activité des grandes surfaces spécialisées est en recul de 3,9% du fait d'un plongeon du segment culture, cadeaux, loisirs (-7%). Le CNCC estime que cette tendance ne provient pas de la conjoncture économique, mais plutôt de la concurrence du e-commerce. FTB/ACT/