AEROPORTS DE PARIS : Augustin de Romanet nommé officiellement PDG

28/11/2012 - 14:43 - Option Finance

(AOF) - L'ex-directeur général de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet a été nommé PDG d'Aéroports de Paris (ADP) en Conseil des ministres, a annoncé la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Il remplace Pierre Graff (65 ans) qui avait démissionné de ses fonctions en novembre en raison de la limite d'âge du code du commerce en vigueur pour le gestionnaire des aéroports parisiens.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Partenariats importants avec Air France-KLM et l'alliance Skyteam, Star Alliance, Fedex, Schiphol Group (Aéroport d'Amsterdam) et La Poste pour le fret ; - Redistribution d'environ 50% des résultats sous forme de dividendes.

Les points faibles de la valeur

- Forte dépendance du trafic aérien à la conjoncture économique, aux grèves, intempéries ou phénomènes naturels ; - Environnement réglementaire jugé de plus en plus contraignant par les analystes ; - Possibilité de contentieux avec les compagnies aériennes.

Comment suivre la valeur

- Statut défensif dans le secteur cyclique des transports ; - Possible évolution de l'actionnariat à terme avec l'Etat comme premier actionnaire (52,5% du capital) ; - Activité dépendant de la santé financière des compagnies aériennes ; - A suivre : l'évolution du cadre réglementaire et renégociation annuelle des tarifs avec l'Etat.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

L'Association Internationale des Transports Aériens (Iata) a doublé ses prévisions de pertes des compagnies aériennes européennes pour 2012. Estimées précédemment à 500 millions de dollars, elles devraient désormais atteindre 1,1 milliard de dollars. Des liquidations pourraient intervenir car les compagnies traditionnelles européennes sont non seulement confrontées à la crise de la zone euro, mais aussi à une concurrence féroce. En revanche les transporteurs nord-américains, qui se sont bien redressés, devraient dégager 1,4 milliard de bénéfices (500 millions de dollars de plus que prévu). Ces prévisions sont basées sur l'hypothèse d'un prix moyen du baril de pétrole de 110 dollars sur l'année. En attendant, les plans d'économies se multiplient. Même les plus solides comme Lufthansa ou International Airlines Group doivent durcir leurs restructurations. FTB/ACT/