AREVA présente son réacteur ATMEA1 au Brésil

29/11/2012 - 14:15 - Option Finance

(AOF) - ATMEA, la coentreprise détenue à parité par Areva et Mitsubishi Heavy Industries (MHI), a organisé hier sa première " Journée ATMEA " à Rio de Janeiro, afin de présenter le réacteur ATMEA1 ainsi que la stratégie de localisation de l'entreprise pour la construction de ce dernier au Brésil. ATMEA, ainsi que ses deux sociétés mères, Areva et MHI, est déterminée à accompagner le programme de nouvelles constructions nucléaires du Brésil et à y associer l'industrie locale. Le réacteur ATMEA1 est un réacteur à eau pressurisée (REP) évolutionnaire de Génération III+ et de taille moyenne intégrant des technologies éprouvées. Le réacteur ATMEA1 a déjà été pré-sélectionné en Jordanie et pré-qualifié en Argentine pour les programmes nucléaires de nouvelles constructions de ces deux pays. ATMEA a également des perspectives en Asie où des électriciens ont exprimé leur intérêt pour le réacteur.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement - CI).

Les points faibles de la valeur

- Dossier très politique (groupe détenu à 83% par le CEA et l'Etat). Source d'incertitudes considérable pour les investisseurs ; - Valeur difficile à appréhender pour les investisseurs en l'absence de comparables cotés ; - Visibilité réduite sur le dossier en raison de l'ampleur des mesures à entreprendre pour générer un free cash flow positif (post-2013), susceptible de couvrir les investissements prévus d'ici 2016 (plan de restructuration " Action 2016 ", efforts sur le BFR, cession d'actifs, nouvelles provisions...) ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire. Plans de relance nucléaire remis en cause dans les pays développés ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration ; - Groupe exposé à des activités d'infrastructures lourdes pour lesquelles les clients ont besoin de visibilité et de stabilité pour investir ; - Activité nécessitant de très importants investissements, notamment en amont ; - A suivre l'activité Mines, récemment filialisée et dont le capital pourrait s'ouvrir à un partenaire de préférence industriel ou à un client. Seules conditions : qu'Areva garde la majorité du capital ainsi que la commercialisation pleine et entière du produit des Mines ; - Relations historiquement imbriquées entre Areva et EDF (Areva = 1er fournisseur d'EDF ; EDF = 1er client d'Areva) et désormais difficiles en raison de désaccords sur des contrats.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

La filière des déchets est soumise à une mutation importante car les positions de Suez et Veolia sont fortement menacées. Selon une étude du groupe Xerfi, des acteurs moins importants comme Séché, Derichebourg ou Paprec sont désormais incontournables, ce qui exacerbe la concurrence du secteur. Le taux de résultat opérationnel de la filière "propreté" de Veolia est passé de 7,9% en 2007 à 3,7% en 2011. Ce taux s'élevait pour Suez Déchets Europe à 6% en 2011, contre 8,3% en 2007. L'émergence de concurrents directs n'est pas le seul facteur expliquant cette tendance. Il faut également ajouter la baisse du volume de déchets industriels et ménagers ces dernières années et l'augmentation des coûts de production. Cette dernière est provoquée par la hausse des prix du carburant et la revalorisation du SMIC. FTB/ACT/