(AOF / Funds) - [-73]· moyen et long terme, ING Investment Management reste positif à l'égard des obligations risquées (valorisations, fondamentaux et quête de rendement). [-73]· court terme, il privilégie les obligations des marchés émergents en devises locales. Si le risque politique le plus pressant (la "falaise budgétaire") s'atténue et si la croissance mondiale continue à s'accélérer modérément, les rendements des obligations d'État (États-Unis, Allemagne) pourraient augmenter légèrement par rapport à leurs niveaux actuels extrêmement faibles, analyse la société de gestion. Il convient de noter que le marché obligataire américain anticipe actuellement un risque excessif que les hommes politiques n'atteignent pas un accord à temps. Si les Démocrates et les Républicains concluent un compromis afin la fin de l'année, la croissance américaine serait stimulée. En dehors des États-Unis, la Chine est l'autre pays dont les perspectives économiques s'améliorent visiblement. Les données les plus récentes de la production industrielle, des investissements en actifs fixes et des ventes de détail restent orientées à la hausse. Étant donné que le gérant ne prévoit qu'une hausse modérée de la croissance mondiale, ses arguments structurels en faveur d'une faiblesse persistante des rendements des obligations d'État (États-Unis, Allemagne) demeurent intacts. Il rappelle à cet égard les surcapacités des économies développées, la faible inflation et les politiques monétaires très souples. Si l'amélioration des données économiques se poursuit, les taux pourraient augmenter légèrement. Selon nous, la hausse se limiterait à quelques dixièmes de pourcent au cours des prochains trimestres. AUT/MAF