ING IM préfère les actions européennes aux actions américaines

03/12/2012 - 10:32 - Option Finance

(AOF / Funds) - En 2012, les marchés ont été confrontés à trois grands risques : crise de la zone euro, risque d'un "hard landing" en Chine et " falaise budgétaire " américaine. La performance positive des actions mondiales depuis le début de l'année est surtout imputable à la politique de la BCE qui a entraîné une nette diminution de l'un des trois grands risques pesant sur les marchés, souligne ING IM. L'amélioration des indicateurs économiques depuis septembre, surtout aux États-Unis et en Chine, a également soutenu les marchés d'actions. Les décisions politiques de la BCE ont entraîné une large diminution du risque d'éclatement de la zone euro ou d'effondrement d'une grande banque européenne. Ceci est indiscutablement la principale raison de la hausse des cours des actions mondiales et du rebond (encore plus prononcé) des valeurs financières depuis juillet. Cela ne signifie bien sûr pas que la zone euro est hors de danger. Les indicateurs économiques chinois s'améliorent progressivement. Les craintes des marchés d'un "hard landing" de l'économie chinoise se sont dès lors largement estompées. En outre, une stimulation monétaire supplémentaire et une nouvelle expansion du budget gouvernemental devraient encore réduire davantage le risque d'un hard landing. L'incertitude liée à la "falaise budgétaire"persistera et exercera des pressions baissières sur les actions américaines au cours des prochaines semaines. C'est une des raisons qui incitent la société de gestion à préférer les actions européennes aux américaines. Eu égard à la reprise économique modérée dans les économies développées, le potentiel de croissance bénéficiaire est limité en 2013. Selon le gérant, les actions mondiales présentent un potentiel de hausse. Les dividendes attrayants jouent également un rôle dans un contexte de taux faibles et de quête de rendement des investisseurs. Pour que les actions progressent, il ne faut pas d'augmentation des risques économiques et politiques aux yeux des investisseurs. Jusqu'à présent, de nombreux investisseurs n'ont guère participé au rebond des actions. Une nouvelle amélioration des perspectives économiques pourrait les inciter à le faire. AUT/ALO