(AOF) - Montaigne Fashion Group a réalisé un chiffre d'affaires de 1,163 million d'euros au cours du troisième trimestre clos le 30 septembre en baisse de 51,3% du à l'arrêt de la production de la marque Irène van Ryb intervenu au cours du troisième trimestre. La marque a perdu son principal contrat avec le magasin Le Bon Marché (Paris7) qui représentait jusqu'alors environ 30 % du chiffre d'affaires. Résultat, les ventes de Irène van Ryb ont chuté de 95,2% à 39 000 euros au troisième trimestre. De plus, la chute des commandes enregistrées auprès des magasins multimarques de 102,5% fait apparaitre un chiffre d'affaires de - 19.000 euros qui s'explique techniquement par la reprise de stocks de produits sous marque Irène Van Ryb auprès de clients multimarques. Concernant l'activité générée par la marque BMCA/Lola, elle a abaissé de 28,2% à 1,124 million d'euros. Les difficultés proviennent principalement des ventes auprès des multimarques (en baisse de 48,5 % sur la période) conséquence du très net ralentissement des ventes observées par cette catégorie de distributeurs.
Distribution spécialisée
L'activité du commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité atteints avant la crise de l'automne 2008. Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est repliée de 0,8% sur un an au mois de juin 2012. Sur le premier semestre 2012, la légère embellie observée au cours du premier trimestre (+2,1%) a finalement été absorbée par la baisse d'activité sur le second trimestre (-3,1%). Sur les six mois l'activité a donc reculé de 0,5%. D'après les chiffres du Conseil National des centres commerciaux (CNCC), au mois d'avril la fréquentation des centres commerciaux a diminué de 2,3% sur un an et une nouvelle fois de 1% en mai. Si, sur les quatre premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est stable (-0,3% par rapport à la même époque l'an dernier) l'activité des grandes surfaces spécialisées est en recul de 3,9% du fait d'un plongeon du segment culture, cadeaux, loisirs (-7%). Le CNCC estime que cette tendance ne provient pas de la conjoncture économique, mais plutôt de la concurrence du e-commerce. FTB/ACT/