AllianzGI table sur une volatilité élevée persistante en 2013

07/12/2012 - 13:01 - Option Finance

(AOF / Funds) - En dépit d'un environnement de taux d'intérêt réels extrêmement faibles, voire négatifs, Andreas Utermann, Co-Head et Global CIO d'Allianz Global Investors, recommande aux investisseurs de ne pas s'exposer exclusivement aux marchés d'actions : " Cela peut être tentant compte tenu de la récente progression des marchés cette année, mais seule une diversification des actifs à long terme permet de limiter les risques. Dans le contexte économique actuel, je pense qu'il est risqué de spéculer sur la valorisation à court terme. " La volatilité devrait rester à des niveaux élevés en 2013, dans la mesure où les marchés restent principalement influencés par les événements politiques. " Il y a trois ans, nous avions indiqué pour la première fois que la route vers un nouvel équilibre mondial serait longue, compte tenu des niveaux d'endettement extrêmes des pays développés et de l'augmentation des taux d'épargne dans le reste du monde. Ce processus devra nécessairement être accompagné par une évolution de l'état d'esprit des investisseurs : aucun retour vers les anciens points de repère n'est prévisible avant un certain temps. " Bien que le potentiel d'appréciation des actions reste limité dans un contexte de croissance globalement modérée, Andreas Utermann anticipe néanmoins que certaines opportunités attrayantes devraient se faire jour au cours de l'année à venir. Il souligne toutefois qu'une approche sélective est essentielle dans cet environnement marqué par des défis de taille. Des opportunités de croissance devraient perdurer pour les entreprises qui bénéficient d'un modèle d'exploitation (business model) robuste à l'international, ainsi que d'une position concurrentielle dominante, même dans un contexte de marchés pénalisés par des paramètres économiques peu favorables. A l'instar des deux dernières années, Andreas Utermann réaffirme sa conviction que les investisseurs devraient privilégier les valeurs de rendement. Au cours des douze derniers mois, la moyenne des dividendes versés par des entreprises robustes s'établit largement au-dessus des rendements des produits obligataires traditionnels, une situation qui ne devrait pas selon lui s'inverser de sitôt. Selon Andreas Utermann, durant l'année à venir, d'autres sources de rendement potentiel procédant d'investissements plus défensifs pourraient inclure les emprunts d'Etat et les devises de certains pays émergents, les obligations d'entreprises (notamment à haut rendement) et les investissements dans les infrastructures. AUT/MAF