SOLVAY investit dans Sofinnova Green Seed Fund

11/12/2012 - 12:25 - Option Finance

(AOF) - Solvay a pris une participation de 5 millions d'euros dans le fonds d'amorçage Green Seed Fund lancé par Sofinnova Partners. Ce Green Seed Fund, ouvert à la souscription et dont la première clôture atteint 22,5 millions, est destiné à financer des PME européennes qui innovent dans le domaine des biotechnologies industrielles. Solvay mettra son réseau d'experts en technologies et marchés à la disposition du fonds et des projets sélectionnés. Les biotechnologies industrielles sont à la croisée de la chimie et des agro-ressources. Ce secteur émergent, se positionnant en alternative à la pétrochimie, recèle un grand potentiel d'innovation, a commenté le groupe belge de chimie. Le Sofinnova Green Seed Fund compte également pour partenaires Siclaé, Sofiprotéol, Unigrains et CDC Entreprises. " Cet investissement s'inscrit pleinement dans notre démarche d'innovation ouverte qui vise à repérer les tendances, identifier les technologies de rupture et saisir les opportunités porteuses de croissance pour le groupe. Le secteur des biotechnologies industrielles est clé pour une entreprise comme Solvay qui cherche à augmenter de manière significative la part de matières premières d'origine renouvelable dans son portefeuille de produits. En finançant le Sofinnova Green Seed Fund, nous espérons également contribuer à créer un écosystème favorable à l'innovation des PME en Europe ", explique Louis Neltner, Directeur de la Recherche & Innovation de Solvay.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- 90% du CA réalisé dans des activités où le groupe est parmi les trois leaders mondiaux du secteur ; - Capacité à répercuter la hausse des matières premières et du dollar sur ses prix, et donc à préserver ses marges ; - 40% du CA dans les pays émergents ; - Présence historique au Brésil (90 ans) et en Chine (30 ans) ; - Développement d'une activité de revente de crédit carbone (CER) ; - ~30% du CA inscrit dans une démarche de développement durable ; - Management reconnu pour sa qualité ; - Structure financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Groupe belge encore peu connu des investisseurs français, notamment particuliers, malgré le rachat de Rhodia ; - Faible liquidité ; - Forte dépendance du prix des matières premières, et plus particulièrement de celui des dérivés du pétrole (benzène...) ; - Faible visibilité sur l'activité de vente de crédits carbone en raison des incertitudes sur l'allocation des quotas après la fin du protocole de Kyoto, en 2012.

Comment suivre la valeur

- Intégré au CAC 40 fin septembre 2012 mais double cotation sur Euronext Paris et Bruxelles ; - Valeur cyclique et volatile ; - Secteur en concentration ; consolidation relancée par la fusion avec Rhodia.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

En considérant que le contexte demeure défavorable, l'Union des industries chimiques (UIC) a revu ses prévisions pour 2012 : elle table désormais sur une croissance en volume de la production chimique de 1% cette année au lieu de 1,8% précédemment estimé. Selon l'UIC la progression en volumes devrait se limiter à 2% l'année prochaine. Sur le premier trimestre, la production de la chimie en France a augmenté de 3,5% par rapport au dernier trimestre de 2011 mais elle est toutefois en retrait de presque 1% sur un an. Si les débouchés de l'industrie chimique dans certains secteurs comme l'automobile et la construction sont globalement peu porteurs, d'autres marchés (notamment l'aéronautique, l'emballage et l'agroalimentaire) devraient soutenir la croissance. La chimie française devrait également compter sur la demande en provenance des Etats-Unis, du Japon et des pays émergents. Les exportations seraient favorisées par la dépréciation de l'euro par rapport aux autres devises.

Pharmacie - Santé

Les acquisitions se multiplient dans le secteur. Après des mois de négociations, GSK a annoncé le rachat de Human Genome Sciences, la biotech américaine, pour 3 milliards de dollars (3,6 milliards dette incluse). Cette opération devrait avoir un impact positif sur le bénéfice courant du groupe britannique à partir de l'an prochain. Elle lui donne surtout la totalité des droits sur le Benlysta, médicament contre une maladie de peau, et sur deux autres traitements en cours de développement contre le diabète et les affections cardiaques. La reprise de Human Genome Sciences fait suite à une série d'acquisitions lancée par des grands laboratoires, dont la plupart sont affectés par la perte des brevets protégeant leurs médicaments vedettes. Bristol-Myers Squibb (BMS) vient d'acquérir le spécialiste des traitements du diabète Amylin, en partageant le prix d'achat, 7 milliards de dollars, avec AstraZeneca. En 2011, Sanofi avait acquis Genzyme pour près de 20 milliards de dollars. FTB/ACT/