BAKER HUGHES avertit sur ses résultats du quatrième trimestre

19/12/2012 - 13:17 - Option Finance

(AOF) - Baker Hughes a procédé à un avertissement sur ses résultats du dernier trimestre de son exercice. Le groupe américain spécialisé dans la fabrication d'équipements à destination des industries pétrolière et gazière a indiqué que son chiffre d'affaires et son bénéfice net devraient souffrir d'un affaiblissement de la demande en produits de forage conjugué à une pression sur les prix. En Amérique du Nord, le bénéfice opérationnel avant impôts - qui avait déjà chuté de près de 11,7% au troisième trimestre - devrait de nouveau chuter de l'ordre de 8,5 à 9,5% au dernier trimestre. Dans cette zone géographique, le groupe est confronté à des coupes dans la production de gaz naturel. Sur le marché international, Baker Hughes s'attend à une baisse de la demande en appareils de forage au Brésil, en Colombie et des retards au plan opérationnel en Irak et mer du Nord. Cet avertissement intervient une semaine après que son concurrent, Schlumberger, a prévenu que son bénéfice par action du dernier trimestre devrait se situer entre 0,05 et 0,07 dollar, moins que prévu initialement. Société Générale a renouvelé sa recommandation Conserver avec un objectif de cours à 45 euros. Le broker a revu en baisse ses prévisions de BPA 2012, entre 3,20 et 4,60 dollars contre une précédente estimation comprise entre 3,70 et 5 dollars.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/