(AOF / Funds) - La diminution des risques, combinée à la reprise du cycle économique mondial, devrait contribuer à une normalisation graduelle de la répartition des actifs des institutionnels et à un regain d'appétit des investisseurs pour le risque en 2013, indique Valentijn van Nieuwenhuijzen, directeur de la stratégie d'ING IM. Compte tenu du sentiment morose actuel des gestionnaires de capitaux (fonds de pensions, fonds de placement et hedge funds) et de leur positionnement toujours défensif, une augmentation de l'appétit pour le risque exercera des pressions haussières sur les rendements des obligations d'État. Même si cette augmentation provoquera encore une légère contraction des spreads, les obligations risquées pourraient commencer à moins bien performer que les actifs risqués affichant un bêta plus élevé, comme l'immobilier, les actions et les matières premières, explique le professionnel. Selon lui, les actions semblent tout particulièrement attrayantes à ce stade car elles affichent des valorisations très intéressantes par rapport aux obligations et resteront soutenues par leurs bilans sains et leurs dividendes stables en 2013. Alors que l'on s'attend à une amélioration progressive de l'économie mondiale au premier semestre de l'année prochaine, il est par conséquent probable que les actions procureront de meilleurs rendements que les obligations. ING IM continue dans le même temps à souligner que le contexte actuel n'offre qu'une visibilité limitée sur l'évolution du cycle économique et les changements d'humeur des investisseurs tout au long de l'année. Il convient dès lors de rester flexible et d'adapter le profil de risque de son portefeuille dans le temps en fonction des opportunités et de l'évolution des convictions. Le gestionnaire pense que ce ne sont pas les investisseurs formulant aujourd'hui les meilleures prévisions pour le futur qui afficheront les meilleures performances à moyen terme, mais bien ceux qui seront prêts à (et en mesure de) s'adapter aux constantes modifications des conditions de marché. AUT/MAF