TOTAL acquiert une participation de 33,335 % dans le permis Bokhtar au Tadjikistan

24/12/2012 - 08:25 - Option Finance

(AOF) - Total a signé un accord avec la société Kulob Petroleum, filiale de Tethys Petroleum, pour l'acquisition d'un intérêt de 33,335 % dans le contrat de partage de production " Bokhtar " situé au Tadjikistan. Au terme de cet accord, signé conjointement avec la société nationale chinoise CNODC (une filiale de CNPC), Total et CNODC détiendront chacun une participation de 33,335 % dans le permis alors que Kulob Petroleum conservera 33,33 %. La signature reste soumise à l'approbation des autorités du Tadjikistan. Le permis Bokhtar, d'une surface de 35 000 km[-3]ý, est situé à l'extrémité orientale du bassin prolifique de l'Amou-Daria, sur lequel de nombreuses découvertes géantes de gaz ont déjà été effectuées dans des réservoirs carbonatés du Jurassique. Cette opération permettra à Total d'acquérir une participation dans ce bassin de l'Amou Daria tadjik, en partenariat avec CNPC. Les opérations seront menées de façon conjointe, au travers d'une société opératrice. Les travaux de sismique, déjà engagés par Tethys, devraient permettre de décider avant fin 2014 de l'emplacement d'un premier puits d'exploration. " L'acquisition de cette participation s'inscrit dans la stratégie d'exploration ambitieuse lancée par Total et positionne le Groupe sur un des bassins gaziers les plus prolifiques au monde. Le partenariat entre Total, CNPC et Tethys est particulièrement adapté pour mener à bien les travaux d'exploration et pouvoir envisager ensuite le développement d'un projet créateur de valeur " a déclaré Michael Borrell, Directeur Europe Continentale et Asie Centrale de Total Exploration-Production.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réallocation des ressources vers des projets à plus haut potentiel et gestion active ; - Mise en place de relais de croissance (GNL et sables bitumineux) ; - Qualité de la génération des flux de trésorerie et rendement généreux.

Les points faibles de la valeur

- Bonne marche de l'activité perturbée par (i) des champs matures déclinant plus rapidement qu'anticipé, (ii) des nouveaux gisements toujours plus difficiles à mettre en service, (iii) les baisses de quotas des pays de l'Opep ; - Exposition aux risques géopolitiques en Afrique ; - Crise structurelle du raffinage amplifiée par la crise économique ; - Image ternie auprès du grand public par une série de catastrophes (Erika, usine AZF) et la fermeture très médiatisée de la raffinerie de Dunkerque.

Comment suivre la valeur

- 1ère capitalisation boursière de la place parisienne avec Sanofi ; - Forte sensibilité aux cours du baril de pétrole et au dollar - Flux de trésorerie corrélés à la hausse des cours du pétrole ; - Réductions de capacité dans le raffinage en Europe pour des raisons structurelles (baisse de la demande de produits pétroliers et prédominance du diesel dans le parc automobile français).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama. FTB/ACT/