(AOF / Funds) - Les mouvements des indices boursiers en 2012 montrent bien que leur principal moteur a été le risque, son évolution, son estimation par les investisseurs et l'attitude de ces derniers à son égard, estime Aurel dans sa lettre hebdomadaire. Les performances relatives des indices américains et européens s'expliquent par ce seul élément. Même ces dernières semaines, depuis les élections américaines, le jugement sur les risques économiques, systémiques ou politiques continuent à jouer un rôle important. Ils se simplement déplacé. Alors que les scénarios du pire ont perdu en crédibilité de ce côté-ci de l'Atlantique, la crainte du " Fiscal Cliff " paralyse à la fois les chefs d'entreprises et les investisseurs aux Etats-Unis. Pour Aurel, la principale curiosité de la période récente réside la concomitance de la poursuite, voire de l'accélération de la bourse, notamment en Europe, avec l'amplification de la baisse des taux d'intérêt sur les marchés obligataires. Il va être difficile dans les prochaine semaines d'expliquer la poursuite de la hausse des indices actions avec le maintien de taux d'intérêt négatifs sur les titres à court terme des Etats "sûrs" de la zone euro. AUT/MAF