(AOF / Funds) - "En l'absence de facteurs cycliques nous permettant de " rafraîchir " notre portefeuille, nous nous appuyons principalement sur les valorisations", indique Johanna Kyrklund responsable de l'investissement multi-actifs chez Schroders. Or, les conditions sont de plus en plus favorables à cet égard. Premièrement détaille la professionnelle, les instruments les plus sûrs sont indéniablement onéreux. Les rendements réels des actifs monétaires et des obligations étant négatifs, la société de gestion est de plus en plus favorables aux actifs risqués. Compte tenu de la multitude des programmes d'assouplissement quantitatif qui ont été mis en oeuvre, Schroders évite les actifs monétaires et n'envisage les obligations qu'à des fins de diversification. En 2012, Johanna Kyrklund a renforcé ses allocations aux actions. D'ailleurs, même si l'on se base sur des estimations de valorisation prudentes (comme les PER corrigés des variations cycliques), les actions sont clairement attractives, poursuit-t-elle. S'agissant des actions, son coeur de portefeuille donne la priorité à la qualité mais elle a commencé, de façon tactique, à exploiter certains segments présentant une sont décote extrême. Par exemple, elle a acheté des actions européennes en juin et des actions japonaises au début de l'automne. "[-73]· noter que les opportunités de valeur sont plus nombreuses sur les marchés développés que sur leurs homologues émergents", souligne a responsable de l'investissement multi-actifs. AUT/ALO