ORPEA éventuel repreneur d'un groupe belge de maisons de retraites (presse)

09/01/2013 - 10:03 - Option Finance

(AOF) - Orpea a été identifié par le quotidien économique De Tijd, comme éventuel repreneur du groupe belge de maisons de retraite Senior Living Group. En effet, le groupe d'investissement Waterland Private Equity se préparerait à céder le groupe belge qu'il détient à 100%. Senior Living Group détient 43 maisons de repos et de soins haut de gamme représentant 6100 lits.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Faible corrélation à l'environnement économique et bonne visibilité sur la croissance ; - Fortes barrières à l'entrée ; - Capacité à faire passer des hausses de prix ; - Développement dans des pays avec une forte réglementation des autorisations de lits ; - Réservoir significatif de lits soutenant la croissance organique ; - Rentabilité élevée malgré l'expansion du parc de lit ; - Priorité désormais donnée à la génération de cash flows et à la hausse progressive des dividendes ; - Attrait spéculatif.

Les points faibles de la valeur

- Groupe entré dans une phase de maturité et donc d'un ralentissement progressif de son développement ; - Forte exigence des investisseurs sur la qualité des résultats ; - Rendement encore très faible.

Comment suivre la valeur

- Valeur défensive ; - Perspective de hausse du rendement ; - Valeur souvent associée au secteur immobilier (propriétaire de 50% de son parc immobilier) ; - Sensibilité aux aides publiques pour la prise en charge de la dépendance.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/