VEXIM : l'activité bondit de 128% en 2012

10/01/2013 - 08:41 - Option Finance

(AOF) - La société de dispositifs médicaux spécialisée dans le traitement des fractures vertébrales Vexim a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires en hausse de 128% à 2,749 millions d'euros. Au second semestre, le chiffre d'affaires a bondi de 164% à 1,7 million grâce à l'adoption croissant de l'implant SpineJack, le produit phare du groupe, auprès des chirurgiens en Europe. Au 31 décembre 2012, près de 85% des ventes ont été réalisées en direct, contre seulement un tiers en 2011. Déjà implanté en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne, Vexim ambitionne de s'installer au Royaume-Uni cette année. Vincent Gardès, directeur général de Vexim, a commenté : " Nous sommes naturellement ravis des performances commerciales réalisées par nos équipes au cours de l'exercice 2012. L'accélération de notre dynamique de croissance au second semestre témoigne de la pertinence des choix stratégiques pris en début d'année. En 2013, nous envisageons de poursuivre de manière encore plus vigoureuse notre développement, en nous basant sur nos points forts : l'innovation pour renforcer notre gamme, et le marketing du SpineJack pour densifier notre maillage commercial à l'international. "

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules. FTB/ACT/