Les obligations à rendement élevé et à rendement absolu sont privilégiées par Henderson en 2013

10/01/2013 - 11:20 - Option Finance

(AOF / Funds) - "L'année 2012 a été bonne. Nous avons enregistré des rendements à deux chiffres et nous avons eu notre part de volatilité. Il semble que les " spreads " des obligations - à la fois souveraines et d'entreprises - se soient à la fois écartés et resserrés au cours de la même année", indique Stephen Thariyan, directeur du crédit (co-gérant du Henderson Horizon Corporate Bond Fund et du Henderson Horizon Euro High Yield Bond Fund) Mais que nous réserve l'avenir s'interroge le professionnel ? "Nous pouvons bombarder le monde de différentes sortes de crédit au sein d'une même classe d'actifs mais il est possible qu'à l'avenir elles finissent toutes par se ressembler", estime Stephen Thariyan. Selon lui, nous n'assisterons pas en 2013 à une génération de rendements à deux chiffres. L'année à venir sera parsemée de nombreux obstacles et nous devrons faire face au " mur fiscal ". Mais avec une croissance faible, voire neutre, et une évolution proportionnelle des rendements des obligations d'Etat, la chasse aux rendements devrait affecter sa classe d'actif à court terme. Les obligations à rendement élevé, à rendement absolu et une gestion active seront des éléments clés pour générer de la performance en 2013. Le cours des obligations n'a pu avoir une évolution constante, lorsque la crise du crédit s'est transformée en crise de la dette souveraine. La situation ne devrait donc pas être simple en 2013, mais elle devrait être beaucoup plus calme, estime le gérant. Mario Draghi s'est engagé, Obama a été réélu et la Banque d'Angleterre a suivi la voie tracée par plusieurs des autres principales institutions en recrutant un ancien de Goldman. "Ceci pourrait entraîner une baisse de la volatilité, mais nous ne sommes pas encore tirés d'affaire et les entreprises sont réservées quant à leurs perspectives. Nous prêterons aux meilleures, mais nous analyserons bien tout l'univers, et nous évaluerons en détail toute la gamme ainsi que les niveaux de liquidité et la situation des marchés dérivés avant de signer le chèque", affirme Stephen Thariyan. AUT/ALO