TOUPARGEL : chiffre d'affaires 2012 en repli de 3,6%

14/01/2013 - 18:10 - Option Finance

(AOF) - Le spécialiste français de la vente à distance et de la livraison à domicile de produits alimentaires surgelés Toupargel a réalisé en 2012 (exercice clos fin décembre) un chiffre d'affaires en repli de 3,6% à 327,1 millions d'euros. En 2012, l'activité Surgelés a reculé de 4,3% à 304,9 millions. Le panier moyen a progressé de 1,6% à 49,1 euros, le nombre de commandes a reculé de 5,9% du fait d'une fidélisation des nouveaux clients plus difficile. Les nouveaux canaux de vente (internet et appels entrants) ont représenté 4,6% du chiffre d'affaires contre 4,1% en 2011. L'activité Épicerie est ressortie, elle, en hausse de 7,1% à 22,2 millions. Le nombre de commandes a progressé de 4,2%, le panier moyen a augmenté de 2,9% à 57,9 euros. L'offre "Epicerie" (enseigne Place du Marché) a été étendue à 11 agences de livraison supplémentaires. Les gammes Surgelés (enseigne Toupargel) et Epicerie sont désormais proposées conjointement par 37 agences, sur une zone couvrant la moitié Est de la France. Dans le cadre du plan stratégique Cap 2013, l'élargissement de l'offre de produits d'épicerie aux clients de l'activité Surgelés va se poursuivre sur de nouvelles zones au cours des prochains mois. Au quatrième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe a reculé de 5,9% à 90,7 millions. Les ventes de la division Surgelés ont reculé de 6,7% à 84,7 millions. L'activité du mois de décembre a été décevante et a souffert, comme la profession, d'un environnement défavorable malgré des offres commerciales et produits qualitatives, a indiqué le groupe. Les ventes de la division Epicerie ont progressé de 7,1% à 6 millions.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon les données de la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), l'activité du commerce spécialisé s'est fortement repliée au mois d'octobre 2012, avec une baisse mensuelle de 4,4% (par rapport à 2011), à périmètre comparable. La consommation des ménages a été pénalisée par les annonces gouvernementales de hausses d'impôts et les destructions d'emplois. Aucun secteur d'activité n'a été épargné. Ce sont les moyennes surfaces des parcs d'activités commerciales qui ont le plus souffert avec une baisse d'activité de 6,4%, suivis des centres commerciaux de périphérie (-4,7%). En centre-ville, les boutiques ont mieux résisté, avec un recul de 2,1% en galerie marchande et de 2,4% en rez-de-chaussée d'immeuble. Au final, alors que le troisième trimestre 2012 marquait une stagnation du commerce spécialisé, le quatrième trimestre a débuté par une rechute du marché. Sur dix mois l'activité a diminué de 0,8%. Le contraste est saisissant avec le commerce en ligne qui a continué de bien se porter au troisième trimestre. Les ventes ont bondi de 21 % à 11 milliards d'euros, selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD). Dans un contexte difficile, la Fevad maintient ses prévisions de croissance de 45 milliards d'euros pour 2012 et de 72 milliards d'ici à 2015. FTB/ACT/