Marc Touati, on l'aime ou on ne l'aime pas, mais l'ex-économiste de Natixis et de Global Securities et actuel président du cabinet d'analyse économique ACDEFI, bien connu pour ses légendaires vitupérations à l'encontre de Jean-Claude Trichet - il fut le promoteur de la pétition STOP TRICHET pour une politique monétaire de la BCE moins préoccupée d'inflation que de croissance - a au moins cette qualité si mal partagée parmi les siens de répondre sans détours aux questions qui lui sont posées et de dire ce qu'il pense... même quand il s'agit de la France. Alors que les marchés financiers continuent à faire preuve d'une bienveillance insigne à l'égard de la France, comme en témoigne la faiblesse des taux d'intérêt à laquelle celle-ci peut emprunter en dépit de la perte de son AAA auprès de Standard & Poor's et Moody's (le taux de l'OAT dix ans s'élevait à 2,13 % mardi 15 janvier), Marc Touati considère que le pire est à venir : de nouvelles dégradations de la dette française par les agences de notation ne manqueront pas d'avoir lieu dans les douze prochains mois, des déclassements qui contrairement aux précédents pourraient bien cette fois-ci entraîner un avis de tempête sur l'Hexagone. Quelle croissance pour la France en 2013 ? Pour quelles raisons la dette française peut-elle perdre deux crans de notation cette année ? Quelles conséquences pour épargnants et investisseurs ? Le krach obligataire est-il une perspective sérieuse ? La France peut-elle compromettre le redressement de la zone euro ? La bourse peut-elle être réellement le meilleur placement dans un tel contexte ? Marc Touati nous donne son analyse. Pour visionner l'interview de Marc Touati sur la possible nouvelle dégradation de la France par les agences de notation en 2013 et ses conséquences pour les investisseurs, cliquez sur la vidéo ci-dessus.
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